La pratique du travail social dans le champ de la protection de la jeunesse au Québec : évolution, transformations et enjeux

La pratique du travail social dans le champ de la protection de la jeunesse au Québec : évolution, transformations et enjeux

La pratique du travail social dans le champ de la protection de la jeunesse au Québec : évolution, transformations et enjeux

La pratique du travail social dans le champ de la protection de la jeunesse au Québec : évolution, transformations et enjeuxs

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Référence bibliographique [21206]

Pagé, Geneviève. 2018. «La pratique du travail social dans le champ de la protection de la jeunesse au Québec : évolution, transformations et enjeux». Dans Les services sociaux à l’ère managériale , sous la dir. de Mélanie Bourque et Grenier, Josée, p. 93-114. Coll. «Collection travail social». Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent chapitre vise à retracer l’évolution de la pratique des travailleurs sociaux en contexte de protection de la jeunesse au Québec.» (p. 94)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Au cours «des 40 dernières années, les travailleurs sociaux œuvrant en contexte de protection de la jeunesse se sont heurtés à maintes reprises à des changements législatifs et organisationnels qui ont modifié leurs pratiques de manière significative.» (p. 110) D’ailleurs, les «premières interventions de l’État québécois visant la protection des enfants en difficulté remontent à 1869, au moment de l’introduction d’écoles de réforme [lesquelles] visaient la prise en charge d’enfants abandonnés et la réhabilitation des jeunes délinquants.» (p. 94) C’est cependant la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ), mise en branle en 1979, qui a amené des aspects novateurs pour les services auprès des enfants dans le besoin et de leurs familles, notamment avec la reconnaissance législative des droits fondamentaux de l’enfant et de ses parents. Ensuite, les centres jeunesses (CJ) se sont créés en 1993. Plus récemment, avec la réforme Barrette, «les services autrefois dispensés par les CJ se retrouvent maintenant sous la Direction du programme jeunesse […].» (p. 110) L’auteure se demande si les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) «seront dans l’obligation de délaisser les services préventifs et de première ligne aux jeunes et à leurs familles pour se centrer sur le plus urgent, soit les situations plus complexes de négligence et d’abus envers les enfants, en raison d’un manque de ressource.» (p. 110)