Expliquer les écarts de santé mentale entre les hommes et les femmes en emploi : l’effet du genre

Expliquer les écarts de santé mentale entre les hommes et les femmes en emploi : l’effet du genre

Expliquer les écarts de santé mentale entre les hommes et les femmes en emploi : l’effet du genre

Expliquer les écarts de santé mentale entre les hommes et les femmes en emploi : l’effet du genres

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Référence bibliographique [21197]

Bilodeau, Jaunathan. 2017. «Expliquer les écarts de santé mentale entre les hommes et les femmes en emploi : l’effet du genre». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par articles vise à «expliquer les écarts de détresse psychologique entre les femmes et les hommes en emploi.» (p. i) Chacun des articles vise à tester une hypothèse sur le sujet. D’abord, le premier article se concentre sur «l’hypothèse d’exposition [qui] postule que les femmes ont davantage de détresse psychologique, car elles ne sont pas exposées aux mêmes stresseurs et n’ont pas accès aux mêmes ressources que les hommes.» (p. i) De son côté, le deuxième article teste l’hypothèse de vulnérabilité, laquelle «suggère que les femmes et les hommes ne seront pas affectés par les mêmes stresseurs. Enfin, [le troisième article est axé sur] l’hypothèse d’expression [qui] suggère qu’un même stresseur est susceptible d’occasionner des réponses distinctes pour les hommes et les femmes, les femmes ayant davantage tendance à exprimer leur souffrance émotionnelle par de la détresse psychologique et les hommes par une consommation d’alcool à risque.» (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les participants 2026 travailleurs (989 femmes et 1037 hommes) qui proviennent de 63 entreprises du Québec, lesquelles ont été référées par une compagnie privée d’assurance. Celui-ci comprenait 989 femmes et 1037 hommes.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Concerning the first hypothesis presented in the first article, the results show that women «work fewer hours, have less irregular or evening schedules and have more social resources outside work, which contribute to a lower level of psychological distress through a lower level of work-to-family conflict. Women are also more exposed to work-to-family conflict, have less decision authority, are more likely to be a single parent and have less self-esteem, which are directly associated with a higher level of psychological distress.» (p. 93) Regarding second hypothesis, the second article shows that «abusive supervision and family-to-work conflict are directly related to psychological distress among women while single parent status, couple-related problems, child-related problems, internal locus of control and self-esteem are indirectly associated with psychological distress through family-to-work conflict. Among men, working hours, interpersonal conflict at work, career perspective, single parent status, social support outside work and self-esteem are associated directly with more or less psychological distress.» (p. 123) En ce qui concerne le troisième article, les «résultats soutiennent l’hypothèse de l’expression. Les horaires de soir, les demandes psychologiques, le soutien du supérieur, la supervision abusive, la monoparentalité, les tensions avec le conjoint, le sentiment de contrôle et l’interférence de la famille vers le travail interviennent différemment sur la détresse psychologique et la consommation d’alcool à risque pour les hommes et les femmes. Par contre, seule l’interférence de la famille dans le travail contribue significativement au mécanisme d’expression.» (p. 155)