1. Objectifs

Intentions :
Cette étude examine «la relation entre la sécrétion de cortisol des mères et la sensibilité dyadique selon les antécédents de maltraitance des mères.» (p. vi)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«L’étude comprenait 59 mères avec (n=40) ou sans (n=19) antécédents de maltraitance et leur enfant biologique.» (p. vi) Le Carrefour de la Miséricorde et des Centres de pédiatries sociales de Gatineau et Hull ont notamment contribué au recrutement des participants.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Les résultats révèlent qu’une «sécrétion plus élevée de cortisol était liée à une interaction plus dysfonctionnelle dans les dyades où les mères n’avaient pas été victimes de maltraitance pendant leur enfance. L’effet inverse s’est produit chez les mères qui ont subi des expériences de maltraitance sévère. Pour ces mères, une augmentation de la sécrétion de cortisol a entraîné une augmentation de la sensibilité dyadique pendant le jeu libre. Ces résultats confirment l’existence d’une relation non linéaire entre la sévérité des expériences de la maltraitance, le stress et le rôle parental.» (p. vi) Les «résultats indiquent également que le contexte d’interaction dans lequel interagit la dyade mère-enfant a un impact sur le fonctionnement interactif global, où un contexte de jeux libres permettait l’épanouissement d’un fonctionnement dyadique plus harmonieux. Ceci fournit d’autres preuves qu’un cadre interactif plus structurant, tel qu’un contexte de tâche, entraîne des comportements dyadiques moins sensibles et asynchronisés.» (p. 36) En somme, cette «étude met un accent particulier sur le fait qu’il existe différents profils chez les mères ayant vécu de la maltraitance, ces différents profils exhibant des comportements adaptatifs variés en lien avec le stress et la parentalité. Ce résultat est particulièrement important en ce qui concerne les interventions à mettre en place auprès de cette population.» (p. 35)