La proche aidance : regard éthique. Document de réflexion du Comité national d’éthique sur le vieillissement

La proche aidance : regard éthique. Document de réflexion du Comité national d’éthique sur le vieillissement

La proche aidance : regard éthique. Document de réflexion du Comité national d’éthique sur le vieillissement

La proche aidance : regard éthique. Document de réflexion du Comité national d’éthique sur le vieillissements

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Référence bibliographique [21148]

Eysermann, Béatrice. 2019. La proche aidance : regard éthique. Document de réflexion du Comité national d’éthique sur le vieillissement. Québec: Gouvernement du Québec, Comité national d’éthique sur le vieillissement.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce document le Comité national d’éthique sur le vieillissement plonge «au cœur des valeurs et des enjeux éthiques sur la proche aidance, un vocable [qu’il utilisera] pour désigner l’aspect plus global de ce que vivent les proches aidants.» (p. 2) Différentes conceptualisations sur la proche aidance, de même que des enjeux entourant à qui incombe la prise en charge des aînés seront ainsi discutées.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Instruments :
Réflexion critique

Type de traitement des données :

3. Résumé


Selon le Comité national, c’est «une question de dignité qui ouvre et clôt la partie sur les valeurs, [laquelle] interdit à quiconque de devenir un simple outil [ou un] moyen de faire faire des économies à la société. Le proche aidant n’est ainsi pas réductible à son seul rôle ni à une définition ni même au lien affectif qui le lie à l’aidé.» (p. 52) À ce sujet, le Comité rappelle que lorsque «les ressources sont insuffisantes, les responsabilités sont déchargées sur le dos des individus sous le couvert que ce sont “des membres de la famille”, donc qu’il s’agit là d’un aspect naturel allant de soi.» (p. 20-21) D’ailleurs, déjà en 1999, le «Conseil du statut de la femme s’inquiète du discours qui vise à tronquer l’aide de l’État pour celle, unique, des familles qui seront des “partenaires”, bien que le terme ne soit pas expliqué. Cinq en plus tard, c’est le Conseil de la famille et de l’enfance […] qui parle d’une responsabilité du prendre soin qui s’inscrit “dans une zone mythique entre “la responsabilité d’aimer” dévolue à la famille et la responsabilité de guérir, confiée à l’État”. [De son côté, en 2018,] le Conseil des aînés oppose toujours le désengagement de l’état aux “obligations morales et usuelles” des membres de la famille entre eux (parent/enfants, et entre conjoints […]).» (p. 40)