Associations entre les apports en légumes et fruits et la présence d’altérations glycémiques chez les femmes avec un antécédent de diabète gestationnel

Associations entre les apports en légumes et fruits et la présence d’altérations glycémiques chez les femmes avec un antécédent de diabète gestationnel

Associations entre les apports en légumes et fruits et la présence d’altérations glycémiques chez les femmes avec un antécédent de diabète gestationnel

Associations entre les apports en légumes et fruits et la présence d’altérations glycémiques chez les femmes avec un antécédent de diabète gestationnels

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Référence bibliographique [21144]

Mercier, Roxanne. 2018. «Associations entre les apports en légumes et fruits et la présence d’altérations glycémiques chez les femmes avec un antécédent de diabète gestationnel». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de nutrition.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le but de cette recherche consiste à «évaluer l’association entre la consommation de LF [légumes et fruits] et la présence d’altérations glycémiques chez les femmes avec un antécédent de DbG [diabète gestationnel].» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
La première hypothèse est la suivante: «Les femmes présentant une altération glycémique ont des apports alimentaires inférieurs en LF, en légumes et en fruits que les femmes ne présentant pas d’altération glycémique.» (p. 33) La deuxième hypothèse suppose qu’étant «donné les différentes études effectuées au sein de la population générale démontrant un effet protecteur possible des apports en LF sur le risque de DbT2 [diabète de type 2], il a été émis que des apports supérieurs en LF, en légumes et en fruits sont associés à une réduction du risque de la présence d’altérations glycémiques.» (p. 34)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Au total, 281 femmes avec un antécédent de DbG ont été recrutées en moyenne six ans suite à la grossesse dans cette étude de cohorte. […] Les composantes anthropométriques et glycémiques ont été mesurées au cours de la visite à l’Unité clinique et les femmes ont été divisées selon la présence ou non d’altérations glycémiques. Dans la cohorte, 155 femmes ne présentaient pas d’altération glycémique et 126 présentaient une altération glycémique.» (p. 37) Les participantes proviennent de deux régions, soit de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Dans l’ensemble, cette étude montre que «des apports supérieurs en LF sont associés à un risque inférieur de présenter une altération glycémique chez les femmes avec un antécédent de DbG. Ces résultats semblent davantage être associés aux apports en légumes.» (p. iii) Cette recherche contribue ainsi à «donner des pistes d’action pour préciser les recommandations nutritionnelles à préconiser en période post-partum chez les femmes avec un antécédent de DbG. [Ainsi, les] différents professionnels de la santé doivent avoir un discours clair sur le risque de DbT2 post-partum chez ces femmes et les sensibiliser dès la grossesse étant donné que plusieurs femmes ignorent ou sous-estiment ce risque […].» (p. 59) À la suite de son analyse, l’auteure soutient que «considérant le pourcentage élevé d’altérations glycémiques présentes chez cette population, il est essentiel de bien sensibiliser les femmes et les intervenants en soins de santé que les risques associés au DbG ne sont pas seulement présents lors de la grossesse, mais aussi en période post-partum. De plus, il est possible de croire que si ces mères adoptent de saines habitudes de vie, elles transmettent également ces comportements à toute la famille à court et à long terme. Toutes ces pistes d’action sont donc essentielles à explorer non seulement pour ce groupe de femmes, mais aussi pour l’ensemble de la population canadienne.» (p. 60)