L’amélioration du devenir des jeunes placés par la mobilisation des connaissances

L’amélioration du devenir des jeunes placés par la mobilisation des connaissances

L’amélioration du devenir des jeunes placés par la mobilisation des connaissances

L’amélioration du devenir des jeunes placés par la mobilisation des connaissancess

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Référence bibliographique [21141]

Goyette, Martin, Blanchet, Alexandre, Esposito, Tonino, Bellot, Céline et Trocmé, Nico. 2019. «L’amélioration du devenir des jeunes placés par la mobilisation des connaissances». Dans L’État québécois : où en sommes-nous? , sous la dir. de Robert Bernier et Paquin, Stéphane, p. 467-488. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce chapitre comprend trois sections. Dans un premier temps, [les auteurs passent] en revue l’état des connaissances sur le devenir des jeunes placés. Dans un deuxième temps, [ils présentent] un partenariat de recherche qui vise à développer la première étude longitudinale représentative sur le devenir des jeunes placés au Québec. Dans un troisième temps, [les] enjeux de mobilisation des connaissances afin de parvenir à mieux soutenir les transitions à la vie adulte des jeunes placés [sont présentés].» (p. 468)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


La première section du chapitre révèle que «plusieurs recherches montrent que les jeunes qui ont vécu un placement sont souvent peu soutenus par leur famille d’origine […]. Près de la moitié d’entre eux ne se sentent pas proches de leurs parents et de leur famille […] ou considèrent ces derniers comme “inutiles” à leur soutien […]. Lorsqu’ils ont encore des liens avec leur mère ou leur père, ces liens sont, dans plusieurs cas, inhibiteurs ou bloqueurs de l’insertion […].» (p. 470) Les analyses de la deuxième section «montrent que plus les jeunes placés perçoivent avoir été encouragés à poursuivre leurs études au-delà du secondaire, plus ils ont tendance à avoir un haut niveau d’étude complété. Ainsi, plus un jeune a passé une plus grande proportion de son temps de placement en famille d’accueil, plus il a tendance à affirmer avoir été encouragé à poursuivre ses études après le secondaire, et plus un jeune a vécu d’instabilité […], moins il affirme avoir été encouragé.» (p. 478) Dans la troisième section, «[l’]État des connaissances sur le devenir des jeunes placés a montré que leur scolarisation est un enjeu complexe. [Par exemple,] certains auteurs indiquent que [la] structure [des milieux de placement] n’est pas optimale afin de favoriser une appartenance à l’école sur les sites de placement. Rappelons que les jeunes en famille d’accueil réussissent mieux et se sentent plus encouragés.» (p. 482)