L’acceptabilité éthique de l’apprentissage en famille au sein des communautés juives haredies au Québec : une étude de cas
L’acceptabilité éthique de l’apprentissage en famille au sein des communautés juives haredies au Québec : une étude de cas
L’acceptabilité éthique de l’apprentissage en famille au sein des communautés juives haredies au Québec : une étude de cas
L’acceptabilité éthique de l’apprentissage en famille au sein des communautés juives haredies au Québec : une étude de cass
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Référence bibliographique [21094]
Brabant, Christine et Caneva, Christiane. 2018. «L’acceptabilité éthique de l’apprentissage en famille au sein des communautés juives haredies au Québec : une étude de cas ». Revue française de pédagogie, vol. 205, no 4, p. 81-94.
Intentions : Cet article vise à comprendre si «l’entente visant à compléter l’éducation des enfants haredis au moyen de l’apprentissage en famille [est] une décision acceptable sur le plan éthique […].» (p. 83)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Analyse théorique
3. Résumé
Les auteures concluent que l’analyse «de cette entente a permis d’en apprécier l’acceptabilité éthique. Bien que les résultats de cette démarche d’analyse soient généralement positifs, elle révèle la fragilité de certains aspects de la situation étudiée. […] D’importants aspects demeurent fortement dépendants de cette concrétisation: la mobilisation des parents, le soutien offert par l’institution, la poursuite de la collaboration entre les parties et leur engagement conjoint dans une gouvernance réflexive, impliquant un processus d’apprentissage social continu. C’est seulement si ces conditions se mettent réellement en place que l’acceptabilité éthique de l’entente sera avérée. Si c’est le cas, la recherche sur cette forme de scolarisation indique que l’expérience de l’apprentissage en famille pourrait enrichir significativement l’éducation des enfants grâce aux avantages de cette pratique: l’efficacité du temps d’enseignement, l’engagement parental, l’individualisation de l’enseignement, le soutien entre parents et la supervision doublée de soutien de la part des instances scolaires. Cette pratique éducative pourrait alors rejoindre l’objectif d’assurer l’accès de l’enfant à une éducation de base plus acceptable, tout en protégeant son droit à une éducation adaptée à sa culture et à sa communauté d’appartenance.» (p. 92)