1. Objectifs

Intentions :
«Dans cet ouvrage, l’auteur décrit la maltraitance subie par les enfants au cours des siècles et souligne la lenteur de la prise de conscience de cette réalité, même chez ceux qui pouvaient en constater les conséquences, comme les médecins, malgré de multiples tentatives de sensibilisation par des individus plus clairvoyants.» (quatrième de couverture)

Questions/Hypothèses :
L’auteur se demande si la maltraitance atteint aujourd’hui des sommets inégalés, étant donné qu’il y aurait une augmentation du nombre de «cas rapportés par les médias [et] par des études épidémiologiques, ainsi que [par] le nombre croissant de signalements aux services de protection de la jeunesse dans les pays occidentaux […].» (p. 1)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

L’auteur conclut que la «violence en général, tout comme la violence envers les enfants, a régressé avec le temps. Nous vivons sans doute l’époque la moins violente de l’histoire de l’humanité. […] Toutefois, même si sa diminution est encourageante, la maltraitance envers les enfants est encore loin d’être éradiquée et il reste encore beaucoup à faire pour assurer la sécurité et le bon développement de l’ensemble des enfants en Occident.» (p. 508) Le livre donne également des exemples québécois de maltraitance à travers l’histoire. Par exemple, le livre mentionne la présence d’infanticides qui auraient eu lieu au cours des 17e et 18e siècles au Québec. En effet, «392 cas d’infanticide font l’objet d’enquêtes dans la région immédiate de la ville de Québec entre 1660 et 1969. [En outre, l’édit] d’Henri II […] aux XVIIe et XVIIIe siècles, [révèle] que des femmes ayant caché leur grossesse et qui sont reconnues coupables d’infanticide sont pendues.» (p. 114) Par ailleurs, au «Québec, l’abandon d’enfants nés en dehors du mariage est un phénomène encore fréquent au milieu du XXe siècle, en raison de l’hostilité persistante à l’égard de ces grossesses illégitimes. Les filles-mères, ostracisées, se voient contraintes à cette extrémité pour sauvegarder leur honneur et celui de leur famille. Cette relative abondance de bébés abandonnés favorise même un trafic d’enfants.» (p. 356)