Pour une éthique et une poétique du care dans le Journal de Marie Uguay : l’amour entre aliénation et émancipation
Pour une éthique et une poétique du care dans le Journal de Marie Uguay : l’amour entre aliénation et émancipation
Pour une éthique et une poétique du care dans le Journal de Marie Uguay : l’amour entre aliénation et émancipation
Pour une éthique et une poétique du care dans le Journal de Marie Uguay : l’amour entre aliénation et émancipations
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Référence bibliographique [21067]
Grenier-Tardif, Ariane. 2019. «Pour une éthique et une poétique du care dans le Journal de Marie Uguay : l’amour entre aliénation et émancipation». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’études littéraires.
Intentions : «Ce mémoire propose de lire le Journal de Marie Uguay (2005) à la lumière des théories féministes sur l’amour et le care ainsi que de l’éthique du care, issue des sciences humaines, nouvellement appliquée à la littérature.» (p. v)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Le corpus de l’auteure est constitué du Journal de Marie Uguay, une poète et écrivaine montréalaise (1955-1981).
Type de traitement des données : Réflexion critique Analyse de contenu
3. Résumé
Les résultats de la première partie de ce mémoire montrent «comment Uguay formule une critique de l’amour romantique dans son journal intime.» (p. 86) L’analyse révèle que la poète «donne à l’amour une portée qui dévie le discours normatif et qui amène à questionner le monde. Uguay désire se déprendre de la passivité qu’elle ressent. Cette passivité, qu’elle doit à l’apprentissage qu’elle a fait de l’amour et de la féminité, n’est pas sans lien avec la conception hétérosexiste que ses amants partagent de l’amour. La dénonciation des rapports amoureux entre les hommes et elle-même […] engendre la mise à mort de cette passivité, de cette aliénation, ou du moins le commencement de son émancipation.» (p. 39) Ainsi, Marie Uguay, une «jeune poétesse, déclare la guerre au mysticisme, voire à la mystification, qui entoure les représentations occidentales de l’amour. Cette volonté de déconstruire la représentation mythique de l’amour lui vient de sa prise de conscience quant à l’apprentissage de l’amour problématique dans lequel elle est empêtrée.» (p. 32) Par la suite, l’analyse présentée dans la deuxième partie de la recherche montre qu’une «vision philosophique ressort de l’écriture de la diariste. Pour constater cette seconde dimension du care dans le Journal, les théories mobilisées [par la chercheuse] vont du côté de la philosophie, tout en restant dans une perspective féministe.» (p. v)