Plurilinguisme au sein des familles canadiennes : les langues officielles pénètrent l’espace familial des Canadiens de toutes origines

Plurilinguisme au sein des familles canadiennes : les langues officielles pénètrent l’espace familial des Canadiens de toutes origines

Plurilinguisme au sein des familles canadiennes : les langues officielles pénètrent l’espace familial des Canadiens de toutes origines

Plurilinguisme au sein des familles canadiennes : les langues officielles pénètrent l’espace familial des Canadiens de toutes originess

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Référence bibliographique [21063]

Lepage, Jean-François. 2017. «Plurilinguisme au sein des familles canadiennes : les langues officielles pénètrent l’espace familial des Canadiens de toutes origines ». Cahiers québécois de démographie, vol. 46, no 2, p. 263-278.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de cet article est tout d’abord de présenter quelques éléments de l’évolution récente de la “complexification” du paysage linguistique canadien et d’examiner ensuite la place que prennent les langues officielles dans cet environnement linguistique en mutation, en tenant compte de facteurs tels que l’exogamie, l’usage des langues au foyer et la transmission des langues aux enfants.» (p. 264)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur utilise des données issues de divers recensements menés par Statistique Canada.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats montrent que, bien «que l’exogamie ne soit pas nécessairement en croissance dans la société canadienne, il ne fait aucun doute que ce phénomène favorise le plurilinguisme en milieu familial, notamment en exposant davantage les enfants à plus d’une langue. Plus encore, il semble que l’exogamie favorise particulièrement l’introduction de la langue majoritaire dans les familles.» (p. 272) Concernant le Québec, l’auteur mentionne notamment que les «enfants qui vivent dans un couple exogame où un parent est de langue maternelle tierce voient généralement ce dernier effectuer un transfert linguistique vers la langue officielle de l’autre parent, bien que l’anglais soit parfois la langue commune dans les couples français-langue tierce. Par ailleurs, 32,9% des enfants vivent dans des couples exogames français-anglais où le parent de langue maternelle française fait un transfert vers l’anglais, et 37,8% où le parent de langue maternelle anglaise effectue un transfert vers le français.» (p. 274) L’auteur mentionne également qu’au Québec, dans «les cas où une langue officielle est transmise à l’enfant, […] 71,8 % des enfants issus de couples de langue maternelle tierce se voient transmettre le français, et 4,6 % le français et l’anglais.» (p. 274)