1. Objectifs

Intentions :
«Le but de cette recherche est d’explorer la perception des jeunes adultes quant au contexte de la séparation, leurs réactions en rapport aux conflits parentaux et à l’impact des conflits parentaux sur leurs relations amoureuses.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
La question de recherche est la suivante: «Comment les jeunes adultes décrivent leur expérience quant à la séparation de leurs parents dans un contexte de conflits parentaux?» (p. 131)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 7 jeunes adultes (6 femmes et 1 homme) ayant vécu une séparation parentale et ayant été exposés à des conflits parentaux. Les participants sont âgés de 24 à 38 ans. L’étude a été conduite dans la région de l’Outaouais.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

Les résultats de l’enquête montrent que, selon «les participants, l’infidélité représente la cause principale de la séparation, mais [que] bien souvent il y a d’autres facteurs secondaires qui provoquent la rupture. [Cette] étude a également permis de constater l’ampleur des conséquences des conflits parentaux sur le participant. Plusieurs ont cessé toutes formes de contacts avec un parent pendant une période de temps plus ou moins longre [sic]. D’autres ont développé des comportements intériorisés ou extériorisés. L’aspect financier plus particulièrement la pension alimentaire, représente la source principale de ces conflits. [De plus, l’analyse dévoile que l’évitement] et la prise de position dans l’optique d’atténuer le conflit représentent les deux stratégies utilisées par les participants.» (p. 131) À ce propos, l’auteure mentionne que l’évitement «permet, sans doute, à l’enfant de ne plus être témoin ou d’être moins à l’affût des conflits parentaux et ainsi de vivre moins de stress. Par contre, cette stratégie peut avoir des impacts négatifs sur la communication entre l’enfant et son parent.» (p. 132) Concernant les relations amoureuses, les résultats confirment que le «participant qui s’investit dans une relation amoureuse doit apprendre à faire confiance au conjoint [ce qui] représente un grand défi pour plusieurs.» (p. 132)