Le rôle du soutien social et de l’isolement dans la régulation des affects
Le rôle du soutien social et de l’isolement dans la régulation des affects
Le rôle du soutien social et de l’isolement dans la régulation des affects
Le rôle du soutien social et de l’isolement dans la régulation des affectss
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Référence bibliographique [21049]
Audet, Steve et Tremblay, Gilles. 2019. «Le rôle du soutien social et de l’isolement dans la régulation des affects ». Revue canadienne de service social / Canadian Social Work Review, vol. 36, no 1, p. 45-64.
Intentions : Le «but de la présente étude est de mieux comprendre comment certains hommes confrontés à une situation-problème utilisent le soutien social et l’isolement pour réguler leurs affects. Plus précisément, cette étude vise à décrire les perceptions de ces hommes à propos […] de leur utilisation du soutien social et de l’isolement; […]de l’influence du soutien social et de l’isolement sur les autres SRA; […]des impacts du soutien social et de l’isolement sur la situation-problème de même que sur l’état affectif [et] du rôle de la consultation dans les changements perçus dans l’utilisation du soutien social et de l’isolement.» (p. 50)
Questions/Hypothèses : Les auteurs émettent «l’hypothèse qu’un faible soutien serait associé à un isolement social plus grand.» (p. 48)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon de cet article est composé de 13 hommes qui consultent un professionnel en relation d’aide. La ville de provenance des participants n’est pas mentionnée, mais cette étude a été conduite par une équipe de chercheur de la ville de Québec.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Les résultats sont divisés en quatre sections. «Premièrement, la plupart des participants ont révélé qu’avant de consulter ils avaient tendance à ne pas parler de leurs problèmes avec leur entourage et même à s’isoler dans de telles situations.» (p. 59) «Deuxièmement, plusieurs participants ont mentionné que l’isolement les amenait à utiliser surtout des SRA [stratégies de régulation des affects] non aidantes […] alors que le soutien social les a plutôt encouragés à recourir à des SRA aidantes […].» (p. 59) «Troisièmement, la plupart des participants ont associé l’isolement social et affectif à une période de dégradation de la situation-problème et de l’état affectif alors que le fait briser cet isolement a été plutôt perçu comme bénéfique. […] Quatrièmement, la plupart des participants ont évalué que la consultation a favorisé l’utilisation efficace des ressources sociales autour d’eux.» (p. 60) Concernant le rôle de la conjointe, la moitié des participants témoignent que celle-ci «a été la seule confidente avant de consulter. [D’autres participants] mentionnent qu’ils ne se confiaient pas à leur conjointe, car ils s’employaient davantage à soutenir cette dernière. [Enfin, d’autres hommes soutiennent] qu’à certains moments, ils préféraient ne pas en parler ou s’isoler afin de ne pas faire subir à leur conjointe leur état affectif négatif. [Les auteurs constatent qu’après] un certain cheminement en consultation, la plupart des participants (11 sur 13) estiment parler davantage de leurs problèmes et de leurs affects à leur entourage. [Ainsi, la] conjointe n’est plus la seule confidente.» (p. 53-54)