Couturier, Jonathan, Bourget, Claire et Spiropoulos, Kaliopi. 2020. La famille numérique. Québec: Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO), NeTendances - Édition 2019, Vol. 10, num. 5.
Intentions : Cette recherche vise à dresser le portrait de l’utilisation d’appareils électroniques chez les familles québécoises. Le contrôle parental associé à leur utilisation, de même que la perception du risque de cyberintimidation chez les enfants des parents interrogés sont notamment discutés.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Pour effectuer cette enquête «trois collectes mensuelles de données ont été réalisées entre le 4 septembre et le 30 novembre 2019. Au total, 741 parents québécois d’enfants âgés de 6 à 17 ans ont été interrogés par voie téléphonique.» (p. 4)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Les résultats révèlent qu’à «l’image de leurs parents, dont 98 % disposent d’une connexion Internet à la maison, les jeunes Québécois âgés de 6 à 17 ans sont en très grande majorité (96 %) des utilisateurs d’appareils électroniques, que ce soit à la maison ou ailleurs. […] C’est surtout le cas du téléphone intelligent utilisé par 49 % des jeunes du primaire (6 à 12 ans), comparativement à 75 % des jeunes du secondaire (13 à 17 ans).» (p. 6) En outre, la «majorité des parents de jeunes âgés de 6 à 17 ans (88 %) reconnaissent avoir à la maison des règles encadrant le temps que leur enfant peut passer sur Internet ou bien à propos des sites qu’il peut visiter. Cette supervision parentale de l’Internet est davantage utilisée par les parents d’enfants âgés de 6 à 12 ans.» (p. 14) De plus, les «résultats indiquent que 44 % des parents québécois considèrent comme assez ou très probables les risques que leur enfant âgé de 6 à 17 ans soit victime d’intimidation sur Internet, que ce soit par des pairs ou des personnes inconnues. Dans le cas des filles, c’est 47 % des parents qui considèrent ces risques assez ou très probables, comparativement à 41 % des parents de garçons.» (p. 16)