L’agressivité des personnes incarcérées : une réalité préoccupante

L’agressivité des personnes incarcérées : une réalité préoccupante

L’agressivité des personnes incarcérées : une réalité préoccupante

L’agressivité des personnes incarcérées : une réalité préoccupantes

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Référence bibliographique [21040]

Paré-Cardinal, Maude. 2018. «L’agressivité des personnes incarcérées : une réalité préoccupante». Mémoire de maitrise, Montréal, Université de Montréal, École de criminologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette recherche «vise à explorer les caractéristiques individuelles et contextuelles (familiale, sociale) antérieures à l’incarcération ainsi que celles propres aux établissements de détention qui, selon l’expérience subjective des participants, sont favorables à l’émergence de conduites agressives.» (p. 2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de quatre «individus qui bénéficiaient d’un suivi probatoire en communauté ou d’un hébergement à la Maison de transition Painchaud [...].» (p. 41) Il s’agit d’un organisme situé dans la ville de Québec qui a pour mission de favoriser la réinsertion sociale de personnes contrevenantes.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«D’abord, le discours des participants a permis de constater que certaines caractéristiques propres au milieu familial ont influencé leurs conduites. En effet, les conduites des membres de la famille ainsi que l’éducation reçue ont une incidence sur les conduites des personnes qui y vivent. En effet, ces éléments ont une incidence sur le développement affectif ainsi que des aptitudes prosociales. Les relations sociales, notamment celles avec les pairs, ont également été identifiées comme étant contributives à l’adoption de conduites antisociales, entre autres, en favorisant l’enracinement de certaines croyances et attitudes procriminelles et antisociales, telles que la valorisation de l’agressivité et de la violence comme moyens légitimes de parvenir à ses fins. Enfin, l’école constitue une troisième cellule importante, en ce qui a trait au développement des habiletés prosociales.» (p. 103) En ce qui a trait à l’influence du milieu familial, les participants «ont ciblé les mauvais traitements (négligence et abus), les mesures disciplinaires abusives, les modèles de résolution de conflits lacunaires, les comportements délinquants des parents (violence, tolérance à la violence, toxicomanie), le faible statut socioéconomique ainsi que la maladie et l’absence d’un parent comme ayant contribué à leur adhésion à un mode de vie antisocial, marqué par la criminalité et l’agressivité [...]». (p. 88-89)