La collaboration école-famille immigrante : représentations d’administrateurs en milieu scolaire primaire socioéconomiquement défavorisé

La collaboration école-famille immigrante : représentations d’administrateurs en milieu scolaire primaire socioéconomiquement défavorisé

La collaboration école-famille immigrante : représentations d’administrateurs en milieu scolaire primaire socioéconomiquement défavorisé

La collaboration école-famille immigrante : représentations d’administrateurs en milieu scolaire primaire socioéconomiquement défavorisés

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Référence bibliographique [21034]

Tardif-Grenier, Kristel, Archambault, Isabelle, Lafantaisie, Vicky, Magnan, Marie-Odile et Baradhy, Roula. 2018. «La collaboration école-famille immigrante : représentations d’administrateurs en milieu scolaire primaire socioéconomiquement défavorisé ». Revue canadienne de l’éducation / Canadian Journal of Education, vol. 41, no 4, p. 954-990.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cet article a pour objectif «d’explorer les représentations des administrateurs quant aux facteurs qui influencent la collaboration école-famille immigrante en milieu socioéconomiquement défavorisé avec un devis qualitatif.» (p. 962)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les cinq écoles retenues pour cette étude étaient situées en milieu socioéconomiquement défavorisé et comptaient toutes plus de 70 % d’élèves issus de l’immigration.» (p. 962) «Au total, onze administrateurs scolaires (cinq directeurs, six adjoints) ont pris part à cette étude, dont neuf femmes. À l’exception d’une participante née en Haïti, les autres participants étaient nés au Canada et âgés de 31 à 40 ans (n = 3), 41 à 50 ans (n = 4) ou plus de 50 ans (n = 4).» (p. 965)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Le premier constat qui se dégage de l’analyse est que, du point de vue des administrateurs rencontrés, les obstacles à la collaboration école-famille sont les situations de violence familiale, certaines pratiques parentales, le faible capital culturel de certains parents et les attentes parentales perçues comme démesurées ou erronées envers le système scolaire québécois. Ainsi, les situations de violence familiale et les signalements effectués auprès de la direction de la protection de la jeunesse par les acteurs du milieu scolaire minent la confiance des familles envers l’établissement et font obstacle à la collaboration.» (p. 972) «Certains propos des administrateurs semblent aller dans le sens d’une définition de la collaboration école-famille articulée autour de l’idée de faire adopter les bonnes pratiques aux parents et de cibler les pratiques parentales qui ne s’inscrivent pas dans cette définition comme étant un obstacle à la collaboration […].» (p. 973) «Dans un autre ordre d’idées, du point de vue des administrateurs, il est souhaitable de moduler leurs pratiques en fonction de l’origine des parents immigrants afin de tenir compte de leurs besoins spécifiques et ainsi faire preuve de sensibilité culturelle. […] Cette volonté d’adapter les pratiques découle d’un désir de faire preuve d’empathie envers l’élève et sa famille, vise une meilleure collaboration avec les familles immigrantes, et constitue une pratique caractérisant les milieux défavorisés où les élèves réussissent […]». (p. 975)