Acculturation, intégration scolaire et perception des attentes parentales : le cas d’adolescentes immigrantes au secondaire

Acculturation, intégration scolaire et perception des attentes parentales : le cas d’adolescentes immigrantes au secondaire

Acculturation, intégration scolaire et perception des attentes parentales : le cas d’adolescentes immigrantes au secondaire

Acculturation, intégration scolaire et perception des attentes parentales : le cas d’adolescentes immigrantes au secondaires

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Référence bibliographique [21031]

Girard, Christine. 2018. «Acculturation, intégration scolaire et perception des attentes parentales : le cas d’adolescentes immigrantes au secondaire». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de psychopédagogie et d’andragogie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce mémoire vise à «[d]écrire et analyser les stratégies d’acculturation d’adolescentes immigrantes[,] leur intégration scolaire [et] la perception qu’elles ont quant aux attentes de leurs parents, relativement à leur acculturation et leur intégration scolaire […].» (p. 32)

Questions/Hypothèses :
Le mémoire tente de répondre à la question suivante: «[c]omment les adolescentes immigrantes fréquentant une école secondaire montréalaise perçoivent-elles leur acculturation à la société et leur intégration scolaire?» (p. 19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 10 adolescentes immigrantes. Celles-ci devaient avoir «immigré il y a moins de 5 ans au Canada [et] devaient être âgées entre 13 et 18 ans et fréquenter une école publique francophone de l’île de Montréal.» (p. 35)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats de la recherche nous démontrent que l’intégration est la stratégie centrale à l’établissement des adolescentes participant à notre étude. Elles s’approprient de plus en plus leur nouveau pays, bien que le sentiment d’être canadienne demeure encore loin. C’est principalement le milieu scolaire qui est moteur de leur intégration, alors que les stratégies acculturatives à l’extérieur de l’école varient davantage. […] À l’extérieur de l’école, la socialisation des participantes est hétérogène. Certaines fréquentent les mêmes amis qu’à l’école, quelques-unes forment des liens avec les personnes allant au même lieu de culte qu’elles, alors que d’autres passent la majeure partie de leur temps en famille. Dans l’ensemble, nos participantes entretiennent une relation positive avec leurs parents, bien que quelques-unes ressentent une certaine pression quant à leur socialisation et à leur scolarisation. Elles sont conscientes des sacrifices effectués par leurs parents dans la visée d’une éducation meilleure, ce qui est pour eux garant d’un avenir réussi. Au cours de notre collecte de données, nous avons été témoin d’importants changements qu’a vécus chaque famille à travers son processus migratoire. La structure familiale de certaines filles a été modifiée, d’autres se sont questionnées sur la place de la religion dans leur vie, alors que plusieurs retrouvent les liens qu’elles avaient bâtis avec leurs proches avant la migration.» (p. ii-iii)