1. Objectifs

Intentions :
L’objectif de cet article est de retracer «les jalons historiques ayant mené à la reconnaissance de l’homoparenté au Québec.» (p. 21)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Outre des articles scientifiques issus des champs du droit et des sciences sociales, des communiqués et des rapports publiés par des associations ou des organisations gouvernementales ont été consultés afin de retracer l’évolution des droits menant à la reconnaissance de l’homoparenté au Québec. Le visionnement de documentaires tels que La politique du cœur réalisé́ par Nancy Nicol (2005) et Les gais sortent de l’ombre de Johanne Ménard (2007) ont permis de compléter la collecte d’informations, de même que des entretiens informels avec des actrices et des acteurs ayant participé́ directement aux actions de revendication entourant l’adoption du projet de loi 84.» (p. 22)

Type de traitement des données :
Réflexion critique
Analyse de contenu

3. Résumé

Les auteurs présentent le «parcours [de la reconnaissance de l’homoparenté au Québec] en décrivant les actions militantes et étatiques documentées depuis la fin des années 1960 jusqu’à la première moitié des années 2000. Quatre moments charnières sont identifiés […]: la décriminalisation de l’homosexualité́, la protection contre la discrimination, la reconnaissance des unions entre partenaires de même sexe et l’institutionnalisation de la filiation homoparentale. Puis est développée la synergie entre les communautés gaies et lesbiennes et les pouvoirs en place comme vecteur de changement social, provoquant une redéfinition des champs d’action du milieu associatif LGBT [Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres] tournés désormais davantage vers la sensibilisation du public et la prévention de l’homophobie. Ce regard rétrospectif permet de situer en guise de conclusion les luttes sociales actuelles et les débats en matière de filiation, notamment la reconnaissance de la pluriparenté en droit québécois, l’encadrement de la gestation pour autrui et les besoins des familles transparentales.» (p. 21-22)