Contexte psychosocial des femmes souffrant d’infertilité inexpliquée
Contexte psychosocial des femmes souffrant d’infertilité inexpliquée
Contexte psychosocial des femmes souffrant d’infertilité inexpliquée
Contexte psychosocial des femmes souffrant d’infertilité inexpliquées
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Référence bibliographique [21001]
Noël, Ingrid. 2019. «Contexte psychosocial des femmes souffrant d’infertilité inexpliquée». Mémoire de maîtrise, Université Laval, Département de médecine sociale et préventive.
Intentions : L’objectif de cette étude est «de décrire la fréquence des troubles anxieux et dépressifs chez les femmes souffrant d’infertilité inexpliquée et d’en identifier les facteurs prédictifs.» (p. ii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 42 femmes recrutées auprès de la clinique de fertilité du CHU (Centre Hospitalier Universitaire) de la ville de Québec.
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Cette étude a mis en évidence que la souffrance psychologique est très commune chez les femmes avec infertilité inexpliquée. Cette population précise se démarque des femmes souffrant d’infertilité dont la cause est connue.» (p. 38-39) En effet, les résultats montrent «que plus de la moitié des femmes souffrant d’infertilité inexpliquée présentent une détresse psychologique significative avec une prévalence de trouble anxieux de 55% et de trouble dépressif de 10%.» (p. 33) Dans l’ensemble, les résultats de l’analyse «mettent en lumière trois facteurs prédicteurs de la détresse psychologique chez les femmes souffrant d’infertilité inexpliquée. Le fait d’avoir recours à des traitements de procréation assistée s’est révélé être un facteur protecteur pour les troubles anxio-dépressifs. [De plus, il est] aussi possible que les femmes avec détresse psychologique soient moins enclines à débuter un traitement, si bien que les troubles anxio-dépressifs devraient probablement être plus suspectés chez une femme refusant d’utiliser les traitements proposés. Finalement, [il est suggéré] que le niveau d’anxiété et de dépression augmente à la suite d’un échec à la fécondation in vitro.» (p. 34-35) L’enquête dévoile également qu’un «nombre non négligeable de femmes rapporte des conséquences néfastes de l’infertilité sur leur couple.» (p. 34) Il est finalement révélé que «les plus jeunes sont plus à risque de souffrir de troubles anxio-dépressifs que les femmes plus âgées.» (p. 35)