Portrait de la prématurité et des naissances ayant un faible poids pour l’âge gestationnel dans les communautés linguistiques au Québec, 1989 à 2010

Portrait de la prématurité et des naissances ayant un faible poids pour l’âge gestationnel dans les communautés linguistiques au Québec, 1989 à 2010

Portrait de la prématurité et des naissances ayant un faible poids pour l’âge gestationnel dans les communautés linguistiques au Québec, 1989 à 2010

Portrait de la prématurité et des naissances ayant un faible poids pour l’âge gestationnel dans les communautés linguistiques au Québec, 1989 à 2010s

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Référence bibliographique [20979]

Tu, Mai Thanh, Bilodeau-Bertrand, Marianne et Auger, Nathalie. 2018. Portrait de la prématurité et des naissances ayant un faible poids pour l’âge gestationnel dans les communautés linguistiques au Québec, 1989 à 2010. Québec: Gouvernement du Québec, Institut national de santé publique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent rapport de surveillance vise à présenter des données de taux de prématurité et de naissances de faible poids pour l’âge gestationnel chez les principales communautés linguistiques du Québec pour les années 2008 à 2010, afin d’étudier si la tendance préalablement observée se poursuit.» (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les données proviennent du registre de naissances vivantes du Québec pour la période de 1989 (année à partir de laquelle l’indice de défavorisation matérielle est disponible) à 2010.» (p. 2)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats révèlent que, dans «l’ensemble, les taux de prématurité ont augmenté pour toutes les communautés linguistiques depuis 1989, pour ensuite se stabiliser après 2002. En 2008-2010, les taux sont comparables entre les francophones, les anglophones et les allophones. Ceci est un contraste par rapport à la situation plus favorable observée pour les anglophones du Québec, malgré leur situation de minorité linguistique, pour plusieurs indicateurs de santé. […] C’est seulement chez les francophones et les allophones qu’on détecte des taux plus élevés pour les deux indicateurs de santé périnatale chez les mères vivant dans des quartiers très défavorisés, comparativement aux mères vivant dans des quartiers très favorisés. Bien que de tels écarts aient pu être observés chez les mères anglophones, ceux-ci ne sont pas statistiquement significatifs pour la période 2008-2010. [De plus, des] taux plus élevés en milieu urbain qu’en milieu rural ont été observés uniquement parmi les communautés linguistiques minoritaires (anglophones et allophones). […] Finalement, les analyses montrent que les taux de naissances ayant un faible poids pour l’âge gestationnel chez les mères immigrantes sont généralement plus élevés pour les trois communautés linguistiques comparativement aux taux observés chez les mères non-immigrantes. Ceci met de l’emphase sur l’importance de tenir compte simultanément de la langue et du statut d’immigrant lorsqu’on étudie les communautés linguistiques.» (p. 13)