1. Objectifs

Intentions :
L’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM) 2017 «vise à dresser une portrait du développement des enfants québécois inscrits à la maternelle au cours de l’année scolaire 2016-2017.» (p. 23) L’enquête recueille plus précisément des données concernant cinq domaines de développement, soit la santé physique et le bien-être, les compétences sociales, la maturité affective, le développement cognitif et langagier, et les habilités de communication et les connaissances générales. Les conditions économiques et le niveau de défavorisation des familles des enfants sont également pris en compte dans l’étude.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«La population visée par l’EQDEM est constituée de l’ensemble des enfants fréquentant la maternelle 5 ans à temps plein dans les écoles […] du Québec. […].» (p. 25) Ce sont plus particulièrement 5 178 enseignantes et enseignants de maternelle répartis dans 1878 écoles du Québec qui ont évalué les aptitudes et comportements des enfants de leur classe. Au total, l’étude porte sur 81 372 enfants.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Les résultats révèlent qu’au Québec, «un peu plus d’un enfant à la maternelle sur quatre présente une vulnérabilité dans au moins un des cinq domaines de développement. [De plus, les] régions de la Capitale-Nationale, de la Gaspésie-île-de-la-Madeleine et du Centre-du-Québec obtiennent des proportions inférieures d’enfants vulnérables [alors que les] régions de l’Estrie et de Laval affichent des proportions d’enfants vulnérables supérieures à celles du reste du Québec […].» (p. 19) Par ailleurs, selon la littérature, si «les conditions économiques des familles sont associées au développement des enfants, on observe aussi de façon plus globale un lien entre la vulnérabilité à la maternelle et le niveau de défavorisation du lieu de résidence des enfants […]. Les analyses menées avec les données de l’EQDEM vont dans le même sens, et ce, tant sur le plan de la défavorisation matérielle que du point de vue de la défavorisation sociale.» (p. 93) Ainsi, les «enfants vivant dans un quartier très défavorisé sur le plan matériel sont plus susceptibles que les autres d’être vulnérables pour chacun des cinq domaines de développement […]. Un constat similaire est fait concernant les enfants qui résident dans un quartier très défavorisé sur le plan social.» (p. 19)