Cultiver la mémoire de l’enfant décédé : regards sur l’expérience de parents dans une maison de soins palliatifs pédiatriques

Cultiver la mémoire de l’enfant décédé : regards sur l’expérience de parents dans une maison de soins palliatifs pédiatriques

Cultiver la mémoire de l’enfant décédé : regards sur l’expérience de parents dans une maison de soins palliatifs pédiatriques

Cultiver la mémoire de l’enfant décédé : regards sur l’expérience de parents dans une maison de soins palliatifs pédiatriquess

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Référence bibliographique [20950]

Piché, Gaëlle. 2018. «Cultiver la mémoire de l’enfant décédé : regards sur l’expérience de parents dans une maison de soins palliatifs pédiatriques». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche exploratoire porte sur l’expérience de parents qui perdent un enfant par maladie, avec une attention particulière pour ce qui est susceptible de construire la mémoire de l’enfant décédé, en lien avec les services offerts par une maison de soins palliatifs pédiatriques.» (p. ix)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de sept familles parmi lesquelles des parents ont été interrogés. Ceux-ci ont reçu des services à la Maison André-Gratton (MAG), une maison de soins palliatifs pédiatriques située à Montréal.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats révèlent que «l’expérience des parents ressort comme étant modélisée par des souvenirs liés au lieu, à l’approche préconisée, ainsi qu’aux pratiques destinées à cultiver la mémoire. La portée de cette expérience se révèle être essentiellement étayante, permettant un rapport à soi et à l’enfant différent, sous l’égide d’une perspective intégrative qui affecte toutes les dimensions du lien.» (p. ix) En outre, le «lien au cœur de l’expérience des parents endeuillés a été mis en parallèle avec des aspects s’apparentant à la relation thérapeutique et à la notion d’accompagnement en soins palliatifs pédiatriques. La réflexion sur les conceptualisations du deuil [...] a ensuite permis de joindre deux perspectives mises habituellement en opposition. Il ressort effectivement de [l’]étude un besoin de maintenir un lien avec l’enfant décédé chez les parents endeuillés et le besoin de symboliser cette perte. [L’auteure a] enfin dégagé la possibilité qu’à la Maison André Gratton le deuil des parents soit en partie porté de façon collective tout en préservant l’opportunité de vivre une expérience intime.» (p. 186-187)