La dépression comme conséquence chez les enfants victime d’agression sexuelle

La dépression comme conséquence chez les enfants victime d’agression sexuelle

La dépression comme conséquence chez les enfants victime d’agression sexuelle

La dépression comme conséquence chez les enfants victime d’agression sexuelles

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Référence bibliographique [20947]

Courchesne, Julie. 2018. «La dépression comme conséquence chez les enfants victime d’agression sexuelle». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif principal de ce mémoire de maîtrise est d’évaluer la dépression chez les enfants qui ont subi une agression sexuelle.» (p. 17) L’influence des symptômes de détresse psychologique chez les mères, de même que les symptômes autorapportés par ces dernières sont notamment évalués.

Questions/Hypothèses :
«[C]ette recherche suppose que les comportements intériorisés, dont la dépression sont significativement plus élevés chez les enfants abusés comparés à ceux qui n’ont pas été abusés. […] .» (p. 17) De plus, la dépression serait plus significative chez les enfants victimes d’abus intrafamiliaux qu’extrafamiliaux, de même que chez ceux dont les mères rapportent plus de symptômes de détresse psychologique. En outre, «l’étude stipule qu’il existerait une corrélation pour les résultats des comportements intériorisés, dont la dépression autorapportée par les enfants et ceux que la mère rapporte à propos de son enfant.» (p. 18)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les données proviennent d’une étude longitudinale menée, «de 1996 à 2008[,] à l’Unité de Recherche et d’Intervention auprès de l’Enfant et de l’Adolescent, à l’École de Psychologie de l’Université Laval. Au total, 378 enfants ont été rencontrés. De ce nombre, pour la présente étude, 104 enfants ont été retenus […].» (p. 19) «Le premier groupe (abus) est composé de 40 enfants ayant subi une agression sexuelle, tous âgés de 7 à 13 ans […]. Le groupe contrôle est composé de 59 enfants n’ayant pas subi d’agression sexuelle, âgés de 7 à 13 ans […].» (p. 19-20)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Comme attendu, les résultats des analyses montrent que les enfants ayant vécu des agressions sexuelles présentent des symptômes de dépression et des comportements d’intériorisation significativement plus élevée comparés aux enfants n’ayant pas subi de violences sexuelles. Ces résultats corroborent la plupart des études existantes soit que les enfants ayant vécu des sévices sexuels présentent des symptômes de dépression et d’intériorisation significativement plus élevés comparés aux enfants n’ayant pas subi de violences sexuelles […].» (p. 26) Par ailleurs, les résultats «n’ont démontré aucune différence significative pour les enfants qui ont vécu des abus intrafamiliaux et des abus extrafamiliaux, et ce, autant pour la dépression que pour les comportements intériorisés.» (p. 26) En outre, «les résultats ont démontré une différence significative de dépression pour les mères des enfants abusés comparativement aux mères des enfants n’ayant pas subi de violences sexuelles. Finalement, [concernant] la corrélation entre la dépression autorapportée par les enfants et les comportements intériorisés des enfants rapportés par les mères des enfants […] aucun lien n’a été trouvé entre les deux.» (p. 27)