La liberté contre l’État : la part autochtone de l’histoire de la pensée politique
La liberté contre l’État : la part autochtone de l’histoire de la pensée politique
La liberté contre l’État : la part autochtone de l’histoire de la pensée politique
La liberté contre l’État : la part autochtone de l’histoire de la pensée politiques
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Référence bibliographique [20886]
Cyr, Marc-André. 2018. «La liberté contre l’État : la part autochtone de l’histoire de la pensée politique». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de science politique.
Intentions : Cette thèse vise à «(re)lire l’histoire des peuples autochtones d’Amérique du Nord-est de façon à mieux saisir quelle conception ils se font de la liberté politique. Afin de mettre en tension critique l’histoire nationale du Québec avec l’altérité politique se trouvant sur son propre sol, [l’auteur a] choisi d’étudier les principaux peuples d’Amérique du Nord-est.» (p. 27-28) Leurs conceptions de l’égalité homme-femme et de la liberté dans les relations conjugales et sexuelles sont notamment abordées.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Les analyses révèlent que pour les peuples autochtones étudiés, la «liberté se déploie ou non historiquement selon les décisions prises par les individus et les collectivités. Elle est contradictoire et insaisissable en termes d’essence. La structure de la société indigène est avant tout le résultat d’un pouvoir d’agir social et collectif. Toujours menacée par la domination, elle se déploie dans un refus actif de la séparation entre gouvernants et gouvernés, de la hiérarchie et du commandement, socle fondamental de l’État.» (p. 351) Concernant, l’égalité homme-femme, il semblerait que les peuples d’Amérique du Nord-Est sont distincts entre eux. En effet, dans certains peuples autochtones, les femmes semblent jouir de plus de liberté. Par exemple, «les sociétés anishinabeg sont traditionnellement et majoritairement matrilinéaires et bilocales (la filiation du clan est déterminée par les femmes, mais le lieu de résidence peut varier) alors que les sociétés haudenosaunee sont matrilinéaires et matrilocales (les femmes y déterminent la filiation et le lieu de résidence familiale). Les femmes choisissent qui elles marient et se divorcent facilement, elles ont des relations sexuelles avant le mariage, avec les partenaires de leur choix, utilisent des techniques de contraception, etc. Le mariage n’est pas arrangé par les parents ni par aucun pouvoir extérieur à ceux que cette alliance concerne […].» (p. 246)