Défis et réalités des femmes élues de Kahnawà:ke

Défis et réalités des femmes élues de Kahnawà:ke

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Défis et réalités des femmes élues de Kahnawà:kes

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Référence bibliographique [20884]

Strasbourg, Jeanne. 2019. «Défis et réalités des femmes élues de Kahnawà:ke». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de science politique.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure cherche à comprendre ce qui a mené des élues du Mohawk Council of Kahnawà:ke (MCK) «vers la politique, les objectifs qu’elles se sont fixés une fois en poste ainsi que les raisons susceptibles d’expliquer la forte présence des femmes en politique à Kahnawà:ke alors que d’autres communautés ne comptent qu’un faible nombre d’élues.» (p. 30) La place de la famille dans le travail politique de ces femmes est également abordée dans l’étude.

Questions/Hypothèses :
«[L]a question de recherche est la suivante: qu’est-ce qui amène les femmes à se lancer en politique à Kahnawà:ke?» (p. 30)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La récolte des données a été effectuée principalement par le biais [d’entrevues] réalisé[e]s avec quatre élues du Mohawk Council of Kahnawà:ke. Une recherche documentaire complémentaire sur l’histoire de la communauté a été effectuée pour mieux contextualiser le travail des élues dans le mémoire.» (p. 77)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les analyses révèlent que l’entrée en politique de ces femmes «dans des parcours variés qui ne les destinaient pas nécessairement à un tel emploi et que le fait d’être une femme en politique constitue pour elles une ressource plutôt qu’un obstacle en raison des qualités et compétences distinctes qu’elles détiennent. Surtout, leur forte présence au sein du MCK s’inscrit dans un contexte social favorable au leadership des femmes, où les valeurs matriarcales mohawk auraient encore une influence importante.» (p. viii) En outre, la «dimension collective du travail politique tel qu’envisagé par les chefs est intimement liée à l’importance qu’elles accordent à la famille, valeur fondamentale qui serait partagée par l’ensemble des membres de la communauté. Malgré les divisions au sein de la communauté, dont les chefs ont longuement parlé, elles ont insisté tout autant sur la force des liens familiaux et des rapports d’entraide à Kahnawà:ke. Les quatre élues sont très proches de leurs parents, grands-parents, enfants et petits-enfants, avec lesquels elles partagent leur maison ou qu’elles fréquentent au quotidien. Aussi, elles envisagent leur travail politique comme une manière de prendre soin de la communauté, à la manière des soins prodigués aux membres d’une famille, et veulent léguer une communauté viable à leurs enfants et petits-enfants.» (p. 113)