Quelle est la place du soutien psychosocial dans le processus d’aide médicale à mourir au Québec?

Quelle est la place du soutien psychosocial dans le processus d’aide médicale à mourir au Québec?

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Référence bibliographique [20873]

Cantin, Audrey. 2019. «Quelle est la place du soutien psychosocial dans le processus d’aide médicale à mourir au Québec?». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de travail social et criminologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]e but de cette recherche consiste à documenter la place du soutien psychosocial dans le processus d’aide médicale à mourir au Québec.» (p. 31)

Questions/Hypothèses :
Le mémoire vise à répondre à la question suivante: «[q]uelle est la place du soutien psychosocial dans la pratique de l’aide médicale à mourir (AMM) au Québec?» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Une analyse documentaire a permis d’étudier les 273 mémoires qui ont été déposés à l’Assemblée nationale du Québec lors du mandat Consultation générale sur la question de mourir dans la dignité. L’approche par questionnement analytique […] a ensuite permis d’analyser plus en profondeur les 20 mémoires qui ont émis des recommandations à l’égard du soutien psychosocial dans l’AMM.» (p. iii)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Les analyses montrent qu’en «dépit de la mention des auteurs de ces mémoires de l’importance d’accorder un soutien psychosocial dans ce processus, plusieurs de leurs constats et recommandations n’ont pas été considérés dans l’élaboration de la Loi. [L]es résultats de cette étude suggèrent également la nécessité du soutien psychosocial et de l’accompagnement auprès de la personne malade et sa famille tout au long du continuum des soins en fin de vie, et ce jusqu’à la mort. Les conclusions mettent de l’avant l’importance d’un travail multidisciplinaire dans le processus d’AMM afin de permettre un accompagnement optimal selon les besoins des personnes en fin de vie, plus précisément lors de l’évaluation des conditions d’admissibilités et du processus décisionnel. D’ailleurs, l’accompagnement psychosocial des familles lors du processus est tout aussi important, et ce, même à la suite du décès. Finalement, cette étude met en évidence la place des travailleurs sociaux dans l’accompagnement à l’AMM pour les personnes qui le demandent et pour leur famille.» (p. iii)