Le recours à l’aide médicale à mourir au Québec : l’expérience occultée des proches
Le recours à l’aide médicale à mourir au Québec : l’expérience occultée des proches
Le recours à l’aide médicale à mourir au Québec : l’expérience occultée des proches
Le recours à l’aide médicale à mourir au Québec : l’expérience occultée des prochess
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Référence bibliographique [20872]
Arteau, Joanie. 2019. «Le recours à l’aide médicale à mourir au Québec : l’expérience occultée des proches». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de travail social et de criminologie.
Intentions : Le but de ce mémoire «est de documenter le point de vue des proches quant à leur expérience globale durant le processus d’aide médicale à mourir (AMM), plus particulièrement en lien avec l’environnement social. [Plus spécifiquement, la recherche vise à] décrire l’accompagnement offert aux proches durant le processus d’AMM provenant de l’équipe médicale; […] explorer les relations et interactions des proches entre eux durant le processus d’AMM; […] décrire les perceptions des proches concernant le processus d’AMM et [à] explorer le processus de deuil des proches spécifique à l’AMM.» (p. iii)
Questions/Hypothèses : La question de recherche est la suivante: «Quelle est l’expérience globale des familles accompagnant un proche dans le processus d’aide médicale à mourir?» (p. 41)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de sept proches aidants (6 femmes et 1 homme) ayant accompagné un être cher pendant le processus d’aide médicale à mourir. Ces proches proviennent de la ville de Québec.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats de cette étude suggèrent que l’accompagnement des proches est surtout pris en charge par le corps médical, soit les médecins et les infirmières, et que la place de la travailleuse sociale et de son accompagnement psychosocial ou de ses interventions ne sont pas clairement établis au sein de ce processus. Les proches ont globalement été satisfaits de leur expérience durant le processus d’AMM, mais souhaitent que des modifications viennent améliorer la prestation de ce soin de fin de vie, surtout en ce qui concerne l’encadrement psychosocial des familles. Finalement, leur deuil ne semble pas différent de celui qui suit un décès plus conventionnel […].» (p. iii) Les données montrent également que «les interactions du microsystème familial durant le processus d’AMM étaient modulées en fonction de plusieurs éléments […]. En effet, tous les proches rencontrés étaient en accord avec le choix de recourir à l’AMM, toutefois ceux-ci étaient conscients que leur opinion de la situation n’était pas partagée par tous les membres de l’entourage impliqués dans le processus. [Ces] difficultés [ont] été survolées par le biais des interactions entre les proches et la personne en fin de vie, de la communication avec la personne mourante, des interactions modulées envers la personne mourante en fonction des perceptions des proches et des interactions entre les proches impliqués dans le processus.» (p. 72)