Les agressions sexuelles

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Référence bibliographique [20869]

Baril, Karine et Laforest, Julie. 2018. «Les agressions sexuelles». Dans Rapport québécois sur la violence et la santé , sous la dir. de Julie Laforest, Maurice, Pierre et Bouchard, Louise Marie, p. 54-95. Montréal: Gouvernement du Québec, Institut national de santé publique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre vise à brosser un portrait des agressions sexuelles au Québec. Certains facteurs de risques et de protection associés à la famille sont notamment abordés.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Les données du chapitre révèlent que «les agressions sexuelles au Québec touchent un nombre important d’enfants, le plus souvent des filles, ainsi que de jeunes femmes. L’agression sexuelle, peu importe l’âge auquel elle est subie, est susceptible d’entraîner des conséquences physiques, mais surtout psychologiques chez les victimes.» (p. 90) Par ailleurs, «[p]lusieurs facteurs liés au fonctionnement des parents et de la famille ont été reconnus comme des facteurs de risque de la victimisation sexuelle des enfants, incluant différents éléments d’adversité liés au rôle parental, des difficultés relationnelles, ainsi que des problèmes de santé mentale et de consommation de substances […]. Ces facteurs ne seraient pas directement associés à l’agression sexuelle de l’enfant, mais leur présence augmenterait les risques d’agression sexuelle de l’enfant en diminuant la capacité des parents à exercer une supervision efficace […].» (p. 74) Concernant les facteurs de protection, bien que des «politiques favorables aux familles et au développement des enfants n’aient pas directement été associées à la diminution de la prévalence des agressions sexuelles, les données suggèrent qu’elles peuvent contribuer à la sécurité économique des femmes et des familles, et favoriser le bien-être psychologique des mères et des enfants, ce qui peut être protecteur en matière d’agression sexuelle […].» (p. 82)