Étude longitudinale des symptômes intériorisés et extériorisés à l’adolescence d’enfants adoptés à l’étranger et de facteurs reliés à leurs milieux de vie avant et après l’adoption

Étude longitudinale des symptômes intériorisés et extériorisés à l’adolescence d’enfants adoptés à l’étranger et de facteurs reliés à leurs milieux de vie avant et après l’adoption

Étude longitudinale des symptômes intériorisés et extériorisés à l’adolescence d’enfants adoptés à l’étranger et de facteurs reliés à leurs milieux de vie avant et après l’adoption

Étude longitudinale des symptômes intériorisés et extériorisés à l’adolescence d’enfants adoptés à l’étranger et de facteurs reliés à leurs milieux de vie avant et après l’adoptions

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Référence bibliographique [20868]

Smith, Catherine. 2018. «Étude longitudinale des symptômes intériorisés et extériorisés à l’adolescence d’enfants adoptés à l’étranger et de facteurs reliés à leurs milieux de vie avant et après l’adoption». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par articles «a pour but de de mieux comprendre les facteurs associés au bien-être psychologique à l’adolescence d’enfants adoptés à l’étranger. […] Le premier article examine l’évolution des symptômes intériorisés et extériorisés de l’âge scolaire à l’adolescence et l’effet médiateur du stress parental des mères sur les liens entre l’état des enfants au moment de leur arrivée dans leur famille adoptive et leurs symptômes à l’adolescence.» (p. xii) «Le second article examine l’effet médiateur de la qualité de la relation parent-enfant sur les liens entre différents indices de l’identité (proximité à la culture d’origine et à la culture d’accueil et identité ethnique) et les symptômes intériorisés et extériorisés des enfants à l’adolescence.» (p. xiii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Cette recherche fait partie d’une étude longitude longitudinale qui a débuté en 1998 par des «chercheurs de l’Université du Québec à Montréal en partenariat avec des médecins de la Clinique de Pédiatrie Internationale de l’Hôpital Sainte-Justine (CPI)» (p. 3) L’échantillon du premier article est composé de «71 enfants adoptés à l’étranger et leurs mères.» (p. xii) Le deuxième article, quant à lui, «compte 76 adolescents (M = 15,02 ans) et leurs mères.» (p. xii)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Pour le premier article, un «plus faible pourcentage d’enfants rapporte des problèmes intériorisés, des phobies spécifiques et des troubles d’opposition de niveau clinique/sous-clinique à l’adolescence [et] qu’à l’âge scolaire.» (p. xii) Pendant cette période, «[l]Les mères adoptives rapportent, de leur côté, moins de problèmes extériorisés et de comportements agressifs de niveau clinique/sous-clinique […]. Le stress parental des mères […] a un effet de médiation séquentiel sur les liens entre le rapport poids/taille des enfants à leur arrivée (un indice de malnutrition), les signes d’atteinte neurologique et les symptômes intériorisés et extériorisés à l’adolescence.» (p. xii) Pour le deuxième article, les résultats révèlent que la «proximité à la culture d’origine est liée à un score plus élevé de symptômes extériorisés selon l’évaluation des mères, mais la perception qu’ont les adolescents de la confiance que leur portent leurs parents a un effet de médiation complet sur ce lien. Le sentiment d’appartenance des adolescents à leur culture d’origine est associé à un plus faible score de symptômes extériorisés selon les évaluations des adolescents, mais la qualité de la communication avec leurs parents a un effet de médiation partiel sur ce lien. [En somme, les] «résultats soulignent l’importance de tenir compte du point de vue des parents adoptifs et des adolescents pour évaluer les symptômes intériorisés et extériorisés. Ils mettent également en évidence l’influence de la famille adoptive sur le bien-être psychologique des enfants à l’adolescence.» (p. xiii)