Avoir des relations sexuelles (ou non) avec son partenaire amoureux à l’adolescence : contribution des pratiques parentales et caractéristiques de la relation de couple

Avoir des relations sexuelles (ou non) avec son partenaire amoureux à l’adolescence : contribution des pratiques parentales et caractéristiques de la relation de couple

Avoir des relations sexuelles (ou non) avec son partenaire amoureux à l’adolescence : contribution des pratiques parentales et caractéristiques de la relation de couple

Avoir des relations sexuelles (ou non) avec son partenaire amoureux à l’adolescence : contribution des pratiques parentales et caractéristiques de la relation de couples

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Référence bibliographique [20861]

Raymond, Maude et Poulin, François. 2020. «Avoir des relations sexuelles (ou non) avec son partenaire amoureux à l’adolescence : contribution des pratiques parentales et caractéristiques de la relation de couple ». Revue canadienne des sciences du comportement / Canadian Journal of Behavioural Science, vol. 52, no 4, p. 267-276.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude s’intéresse aux relations amoureuses à 16 ans, car il s’agit d’un âge où la plupart des adolescents souhaitent trouver un partenaire et explorer leur sexualité […].» (p. 3) «Le premier objectif de cette étude consiste à examiner trois dimensions – le contrôle parental, les secrets des adolescents et le conflit dans la relation parent-enfant au début de l’adolescence (13 à 15 ans) –, qui pourraient prédire l’implication dans une relation amoureuse à l’adolescence (16 ans) et le fait d’être actif sexuellement avec son ou sa partenaire.» (p. 3) «Le second objectif vise à vérifier si les caractéristiques (c.-à-d., la durée, la probabilité d’être encore ensemble un an plus tard et la qualité — intimité, satisfaction, conflit) des relations amoureuses dans lesquelles les partenaires sont actifs sexuellement à 16 ans diffèrent de celles où ils ne sont pas actifs.» (p. 3)

Questions/Hypothèses :
«La première hypothèse stipule que les adolescents en couple et actifs sexuellement à 16 ans vont avoir une relation avec les parents au début de l’adolescence qui est caractérisée par moins de contrôle parental, une plus grande tendance à garder des secrets et plus de conflits, comparativement aux adolescents des deux autres groupes.» (p. 3) Puis, la «deuxième hypothèse soutient que les adolescents qui sont actifs sexuellement avec leur partenaire amoureux vont être en relation depuis plus longtemps, être plus susceptibles d’être encore avec le même partenaire un an plus tard, et rapporter plus d’intimité, de satisfaction et de conflits dans leur relation, comparativement aux adolescents qui ne sont pas actifs sexuellement avec leur partenaire.» (p. 3)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La présente étude s’inscrit dans le cadre d’un projet longitudinal en cours, qui porte sur le développement social de l’adolescence à l’âge adulte.» (p. 3) L’échantillon retenu est composé de 296 jeunes Québécois et Québécoises (61% filles) âgés de 16 ans.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Concernant le premier objectif, les résultats «montrent que plus le contrôle parental est élevé au début de l’adolescence, plus grandes sont les probabilités que les jeunes appartiennent au groupe en couple et inactif sexuellement plutôt que dans le groupe célibataire, à 16 ans […]. De même, plus le contrôle parental est faible au début de l’adolescence, plus grandes sont les probabilités que les jeunes appartiennent au groupe en couple et actif sexuellement plutôt que dans le groupe célibataire, à 16 ans […]. Par ailleurs, plus il y a de conflits dans la relation parent-enfant au début de l’adolescence, plus grandes sont les probabilités de se retrouver dans le groupe en couple et actif sexuellement plutôt que dans le groupe célibataire, à 16 ans […].» (p. 5) Concernant le second objectif, les résultats montrent que «les participants en couple et actifs sexuellement sont avec leur partenaire depuis plus longtemps, […] ont une relation plus intime, […] et marginalement plus conflictuelle, […] comparativement aux participants en couple et inactifs sexuellement.» (p. 5) Finalement, «39,73 % (n=29) des participants en couple et actifs sexuellement sont encore avec le même partenaire un an plus tard, à 17 ans, alors que cette proportion est de 16 % (n=4) pour ceux en couple et inactifs sexuellement.» (p. 5)