1. Objectifs

Intentions :
«Le projet de recherche proposé a comme objectif général d’examiner l’association entre l’activité physique, la perte de poids, le niveau d’anxiété et l’évolution favorable des douleurs lombo-pelviennes chez les femmes au-delà de trois mois post-partum.» (p. 16)

Questions/Hypothèses :
«La question de recherche au cœur de ce mémoire est donc la suivante: quels sont les facteurs associés à la persistance des douleurs lombo-pelviennes chez les femmes au-delà de trois mois post-partum au Québec?» (p. 15)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon initial était composé de 32 femmes présentant des douleurs lombo-pelviennes en période post-partum. Les premières rencontres ont eu lieu dans une clinique de chiropratique de la ville de Trois-Rivières (Mauricie). Les participantes ont également été invitées à compléter un journal de bord. Au final, 27 femmes ont été suivies pendant six mois.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Les résultats «suggèrent qu’il y a une relation entre la perte de poids et l’évolution des douleurs lombo-pelviennes au-delà de trois mois post-partum […].» (p. 72) En effet, «les participantes ont perdu en moyenne 1,9 kg au cours du suivi de six mois. Cette perte de poids est corrélée positivement et significativement avec l’amélioration [des indicateurs] de persistance des douleurs lombo-pelviennes. Alors que la corrélation entre la perte de poids et la réduction de l’incapacité et de l’intensité des douleurs est modérée, celle avec la réduction de la fréquence des douleurs n’est que faible. En effet, plus une femme perdait de poids en période post-partum, plus l’évolution de ses douleurs lombo-pelviennes était favorable (diminution de l’incapacité, de la fréquence et de l’intensité des douleurs).» (p. 62) «L’activité physique quant à elle, a une relation moins évidente avec l’évolution des douleurs, puisque seule l’incapacité mesurée par l’ODI [Oswestry Disability Index] était associée avec certaines variables d’activité physique.» (p. 72) De plus, les auteurs supposaient initialement que l’anxiété était «un facteur de risque pour la présence des douleurs lombo-pelviennes durant la grossesse […] et que la détresse émotionnelle [était] quant à elle un facteur de risque de persistance des douleurs en période post-partum (6 mois) […].» (p. 61) Toutefois, l’analyse n’a pas révélé de corrélation confirmant cette hypothèse.