Cohabiter avec le navettage aéroporté : le cas de Val-d’Or en Abitibi-Témiscamingue

Cohabiter avec le navettage aéroporté : le cas de Val-d’Or en Abitibi-Témiscamingue

Cohabiter avec le navettage aéroporté : le cas de Val-d’Or en Abitibi-Témiscamingue

Cohabiter avec le navettage aéroporté : le cas de Val-d’Or en Abitibi-Témiscamingues

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Référence bibliographique [20851]

Lévesque, Francis et Baril, Danny. 2020. Cohabiter avec le navettage aéroporté : le cas de Val-d’Or en Abitibi-Témiscamingue. Val-d’Or (Québec): Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, École d’études autochtones.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce rapport présente les résultats d’un modeste projet de recherche dont l’objectif premier était de porter un premier éclairage sur les effets du navettage aéroporté sur une communauté de départ québécoise.» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé «de travailleurs [de Val-d’Or] qui font du navettage aéroporté, de leurs épouses, ainsi que […] d’acteurs économiques, politiques et sociaux […].» (p. 3) Les auteurs ont rencontré un total de quatorze participants, dont neuf sont des femmes.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les auteurs abordent les résultats sous quatre thèmes distincts, soit les conditions de travail, la vie de famille et de couple, la participation citoyenne et communautaire ainsi que les effets sur la ville de Val-d’Or. Concernant la famille et le couple, les auteurs mentionnent notamment que «[s]elon tous les participants rencontrés, le navettage aéroporté a des effets importants sur la vie familiale, à la fois positifs et négatifs. [En fait, lorsque] leurs conjoints sont sur leurs quarts de travail, les participantes rencontrées [expliquent devoir] tout faire elles-mêmes. Elles ont souligné qu’il était très difficile de s’occuper à la fois des enfants à la maison, de bien les accompagner à l’école, et de les suivre dans toutes leurs activités parascolaires. Plusieurs demandent de l’aide pour les aider avec le déneigement, les repas, le ménage, etc. Si certaines ont mentionné que le quotidien devenait beaucoup plus facile lorsque leur conjoint était de retour, ce n’est pas le cas de toutes. Cependant, en majorité, les conjointes ont souligné qu’elles appréciaient énormément les moments passés à la maison par leurs conjoints.» (p. 9)