La preuve psychologique devant les tribunaux : barrières communicationnelles et épistémique

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La preuve psychologique devant les tribunaux : barrières communicationnelles et épistémiques

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Référence bibliographique [20826]

Da Silva Guerreiro, Joao, Poitras, Karine, Casoni, Dianne et Leclerc, Philippe. 2018. «La preuve psychologique devant les tribunaux : barrières communicationnelles et épistémique ». Revue Québécoise de Psychologie, vol. 39, no 3, p. 7-25.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent article vise à documenter les défis liés à la communication entre décideurs judiciaires et psychologues experts et, plus particulièrement, les défis épistémiques auxquels font face les experts en tentant de traduire les connaissances en psychologie au profit de meilleures décisions judiciaires. Trois concepts psychologiques seront examinés plus attentivement: la dangerosité, la capacité parentale et le meilleur intérêt de l’enfant (MIE).» (p. 8)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Les auteurs rapportent que le «concept de dangerosité et sa portée lors d’un procès se définissent en fonction du contexte légal et des accusations portées devant les tribunaux. […] Dans l’absence d’une définition qui rallie juristes et psychologues et qui donnerait des orientations claires aux experts, les cliniciens tendent à développer des modalités d’évaluation basées sur leurs propres conceptions de la “personne dangereuse”, risquant de la sorte de ne pas répondre adéquatement à la question soulevée par le tribunal […].» (p. 13-14) «D’autre part, la capacité parentale, critère lié étroitement au MIE et facteur central à l’expertise psychologique, s’inscrit sur un continuum. Les connaissances scientifiques ne permettent pas d’identifier un seuil minimal qui serait nécessaire à la protection du MIE et, évidemment, aucune norme n’est disponible pour comparer les capacités parentales d’un individu à l’autre. Là où le droit réclame d’être très précis, les connaissances en psychologie exigent plutôt un ensemble de nuances. Ce constat est d’autant plus important que, dans certains contextes d’évaluation, l’expert est invité à faire une évaluation comparative des capacités parentales des parents en présence. Plus précisément, l’expertise en matière de garde peut mener le psychologue à comparer les capacités parentales et à identifier le parent qui est plus à même de promouvoir le MIE.» (p. 18-19)