La perception de parents d’enfants et d’adolescents dysphasiques de 2 à 17 ans quant à l’accès aux services orthophoniques au Québec

La perception de parents d’enfants et d’adolescents dysphasiques de 2 à 17 ans quant à l’accès aux services orthophoniques au Québec

La perception de parents d’enfants et d’adolescents dysphasiques de 2 à 17 ans quant à l’accès aux services orthophoniques au Québec

La perception de parents d’enfants et d’adolescents dysphasiques de 2 à 17 ans quant à l’accès aux services orthophoniques au Québecs

| Ajouter

Référence bibliographique [20822]

Michallet, Bernard, Mongrain, Julie et Duchesne, Louise. 2018. «La perception de parents d’enfants et d’adolescents dysphasiques de 2 à 17 ans quant à l’accès aux services orthophoniques au Québec ». Revue de Psychoéducation, vol. 47, no 1, p. 157-180.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise à connaître la perception des parents à l’égard de l’accès aux services orthophoniques offerts au Québec pour leur enfant dysphasique âgé de 2 à 17 ans, et ce, dans les établissements de santé, scolaires ou privés.» (p. 157)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Dans le cadre de cette étude, tout parent ou tuteur d’enfant québécois de 2 à 17 ans présentant ou ayant présenté une dysphasie ou une hypothèse de dysphasie pouvait participer.» (p. 160) «Toutes les régions du Québec sont représentées, sauf le Nord-du-Québec. Certaines régions, notamment. La [sic] Montérégie, les Laurentides et Lanaudière, sont surreprésentées dans l’échantillon relativement à leur population respective […].» (p. 161)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


L’analyse des réponses montre d’abord que les parents considèrent «l’accès aux services orthophoniques visant le dépistage, l’identification, l’évaluation et l’intervention auprès des enfants et adolescents dysphasiques [...] limité dans le réseau public. [Ils] soulignent également que les services ne se poursuivent généralement pas dans une transition harmonieuse entre les établissements de santé et le milieu scolaire. De plus, la grande variabilité observée quant aux délais d’accès aux services orthophoniques selon les régions du Québec est difficilement compréhensible. Enfin, pour remédier à l’offre de services orthophoniques limitée dans les établissements publics, une majorité des répondants a fait appel aux services orthophoniques privés et a déboursé des sommes importantes. Les résultats de l’étude suggèrent que les principes promus dans le Plan d’accès ministériel aux services pour les personnes ayant une déficience du Gouvernement du Québec, tels que l’équité, la réponse adéquate aux besoins des personnes ayant une déficience et de leur famille, l’intégration et la complémentarité des services, ne semblent actuellement pas respectés.» (p. 157)