La parentalité dans la famille d’accueil régulière : quelle filiation possible?

La parentalité dans la famille d’accueil régulière : quelle filiation possible?

La parentalité dans la famille d’accueil régulière : quelle filiation possible?

La parentalité dans la famille d’accueil régulière : quelle filiation possible?s

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Référence bibliographique [20798]

Boyer, Ariane. 2017. «La parentalité dans la famille d’accueil régulière : quelle filiation possible?». Dans Discussions autour des recherches étudiantes sur les familles au Québec , sous la dir. de Anna Goudet, Lavoie, Kévin et Seery, Annabelle, p. 39-42. Acte du «Colloque étudiant 2016 du Partenariat de recherche Famille en mouvance» tenu à Montréal le 25 novembre 2016: Institut national de la recherche scientifique - Centre Urbanisation Culture Société.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette présentation propose «une réflexion sur la question de la filiation dans la famille d’accueil régulière [et s’inscrit] dans le cadre d’une recherche doctorale qui porte sur l’expérience affective et le vécu des parents dans la famille d’accueil régulière.» (p. 39)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de 10 parents d’accueil de familles d’accueil régulières, dont 5 femmes et 5 hommes. Le recrutement a été effectué par l’intermédiaire du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire.» (p. 40)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


De ses analyses, l’auteure constate qu’il «est possible d’observer chez les participants une dynamique où ce qui est donné est presque immédiatement redonné, et où l’on ne profite pas vraiment de ce qui est reçu. De l’extérieur, cela donne l’impression d’être voué à l’épuisement, à la fin de la famille d’accueil. Pourtant, pour le cas des participants rencontrés, il semble que le mandat de parent d’accueil réponde plutôt à un ensemble de valeurs, de besoins et d’idéaux qui s’inscrivent dans une trajectoire identitaire.» (p. 40) De plus, les «entretiens ont permis d’identifier un désir d’être le parent principal des enfants accueillis chez les participants rencontrés […]. [Toutefois,] la famille d’accueil régulière implique la présence des parents biologiques de l’enfant. Tous les participants ont exprimé des défis entourant cette réalité, dont plusieurs représentent de réelles difficultés. […] Le discours des participants illustre différents mécanismes mis en place afin de faire face à cette situation. Plusieurs semblent se sentir coupables à l’idée de vouloir occuper une place parentale privilégiée auprès des enfants, alors que d’autres expriment plutôt une certaine compétition à l’endroit de ces autres parents.» (p. 40)