Au-delà de la séparation : perceptions de mères incarcérées sur leurs relations avec leurs enfants depuis la détention

Au-delà de la séparation : perceptions de mères incarcérées sur leurs relations avec leurs enfants depuis la détention

Au-delà de la séparation : perceptions de mères incarcérées sur leurs relations avec leurs enfants depuis la détention

Au-delà de la séparation : perceptions de mères incarcérées sur leurs relations avec leurs enfants depuis la détentions

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Référence bibliographique [20796]

Couvrette, Amélie et Plourde, Chantal. 2019. «Au-delà de la séparation : perceptions de mères incarcérées sur leurs relations avec leurs enfants depuis la détention ». Criminologie, vol. 52, no 1, p. 301-323.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette recherche «s’intéresse aux perceptions de mères détenues quant aux effets de leur incarcération sur leurs relations avec leurs enfants. L’étude documente également les conséquences qu’elles perçoivent à la suite de cette incarcération ainsi que les réactions de leurs enfants.» (p. 301)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de quinze mères québécoises incarcérées dans un établissement de détention provincial. Elles sont âgées de 20 à 49 ans et ont en moyenne deux enfants.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’analyse montre qu’un ensemble de conditions, l’instabilité et la violence conjugale, la consommation de substances psychoactives et les restrictions quant à la garde des enfants étaient présentes avant l’incarcération et que celles-ci affectaient la relation entre la mère et ses enfants. Mais pour les mères rencontrées, l’incarcération s’impose comme un élément supplémentaire complexifiant une relation déjà tendue entre la mère et ses enfants. Les réactions des enfants à la nouvelle détention et les conséquences de celle-ci dans leur relation avec leur mère ont été largement décrites. Alors qu’elles blâment leurs propres mères pour leurs choix déviants et qu’elles reconnaissent avoir placé leurs enfants à risque, elles se placent comme élément de solution aux problèmes de délinquance et de consommation que leurs enfants pourraient développer. Pour elles, elles arriveront à briser ce cycle.» (p. 301)