Le fonctionnement familial et l’expérience des parents qui ont recours aux visites supervisées : divergences et similitudes entre les clientèles référées par la Cour supérieure et celles référées par la Chambre de la jeunesse

Le fonctionnement familial et l’expérience des parents qui ont recours aux visites supervisées : divergences et similitudes entre les clientèles référées par la Cour supérieure et celles référées par la Chambre de la jeunesse

Le fonctionnement familial et l’expérience des parents qui ont recours aux visites supervisées : divergences et similitudes entre les clientèles référées par la Cour supérieure et celles référées par la Chambre de la jeunesse

Le fonctionnement familial et l’expérience des parents qui ont recours aux visites supervisées : divergences et similitudes entre les clientèles référées par la Cour supérieure et celles référées par la Chambre de la jeunesses

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Référence bibliographique [20772]

Raiche, Simon. 2018. «Le fonctionnement familial et l’expérience des parents qui ont recours aux visites supervisées : divergences et similitudes entre les clientèles référées par la Cour supérieure et celles référées par la Chambre de la jeunesse». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de travail social et de criminologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente recherche vise […] à approfondir les connaissances qui portent sur la réalité et l’expérience des parents qui ont recours à une supervision des droits d’accès, dans l’optique d’aider ces familles à surmonter leurs difficultés.» (p. 5)

Questions/Hypothèses :
«La question de recherche principale cherche à savoir: Comment se caractérise, du point de vue des parents qui ont recours à la supervision des droits d’accès, le fonctionnement de leur famille et leur expérience dans les services?» (p. 8)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les données proviennent de deux autres études québécoises, soit l’étude de Saint-Jacques (2016a) intitulée “Description des services de supervision des droits d’accès au Québec” ainsi qu’une autre étude de Saint-Jacques (2015) intitulée “L’évaluation des impacts de la Loi sur la protection de la jeunesse: Qu’en est-il huit ans plus tard?”. Le premier échantillon est composé de 17 parents (six mères et onze pères) ayant «reçu des services de supervision des droits d’accès durant un minimum de 12 mois avant l’entrevue avec les chercheurs.» (p. 61) Le second échantillon est composé de 18 parents (douze mères et cinq pères) ayant «recours aux visites supervisées dans le contexte de la protection de la jeunesse.» (p. 61)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


À la lumière des résultats, l’auteur mentionne notamment qu’en «ce qui concerne les similitudes entre les contextes de supervision, la majorité des parents soulignent que les visites supervisées permettent le développement d’une relation parent-enfant positive. Le fait que les visites permettent d’avoir des communications dans un environnement neutre et exempt de conflit, surtout pour les parents n’ayant jamais eu de contact avec leurs enfants, est un avantage important des visites. Selon les parents, ceci a une influence marquée sur le fonctionnement familial, car l’enfant peut s’engager affectivement auprès de son parent. L’acquisition de nouvelles habiletés parentales fait également partie des similitudes dans l’expérience de plusieurs parents. Ils peuvent ainsi exercer leurs responsabilités parentales adéquatement, ce qui permet de solidifier la relation avec l’enfant. Par ailleurs, l’acquisition de méthodes disciplinaires saines et non violentes représente un gain important pour ces parents, car ils peuvent pratiquer une discipline constante et positive. Plusieurs parents soulignent également les impacts reliés au caractère discontinu des visites. Certains parents gardiens indiquent que le manque d’assiduité des parents visiteurs nuit à leur satisfaction, car ils sont témoin des conséquences que cette situation fait vivre à l’enfant. La courte durée des visites et l’espacement des rencontres diminuent aussi la satisfaction des parents visiteurs, car ils s’ennuient de leurs enfants.» (p. 146-147)