Seules ensemble : exploration des liens sociaux de femmes du grand âge habitant seules
Seules ensemble : exploration des liens sociaux de femmes du grand âge habitant seules
Seules ensemble : exploration des liens sociaux de femmes du grand âge habitant seules
Seules ensemble : exploration des liens sociaux de femmes du grand âge habitant seuless
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Référence bibliographique [20771]
Prud’Homme, Karine. 2018. «Seules ensemble : exploration des liens sociaux de femmes du grand âge habitant seules». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.
Intentions : «Cette étude avait pour objectif général de produire des connaissances sur la réalité sociale quotidienne des femmes très âgées qui habitent seules.» (p. 115)
Questions/Hypothèses : «La question principale de recherche à laquelle nous souhaitons répondre est: quels sont les liens sociaux qu’entretiennent les femmes du grand âge qui habitent seules?» (p. 22)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de six femmes âgées entre 73 et 87 ans de la région de Montréal.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Nos résultats […] illustrent l’importance accordée à l’univers familial, peu importe sa taille, qui le compose et les différents liens en présence. Les femmes construisent des liens sociaux avec les gens qui composent leur famille: leurs enfants, petits-enfants, arrières-petits-enfants lorsqu’ils sont présents, les frères et sœurs, de façon névralgique lorsqu’ils sont toujours vivants, mais aussi les neveux, les nièces, les belles-filles et beaux-fils selon les configurations potentielles […]. Celles qui n’ont pas d’enfants nous sont toutefois apparues plus isolées socialement […]. Malgré l’observation d’une fragilisation de leurs liens en l’absence d’une descendance, nous observons que les liens avec les autres parents (neveux, nièces, parenté plus éloignée) sont très développés et permettent d’assurer la présence d’un réseau social qui peut être protecteur pour elles […]. Ces femmes tendant également à développer des liens de services et de voisinage qui peuvent assurer un filet social sécurisant et compensateur. Certaines, selon leur parcours de vie, leurs ressources et leurs sociabilités, sont affectées par la solitude. Elle peut être peu présente, très envahissante ou encore, combattue avec succès. Encore une fois, selon que la famille, les amies, les voisines ou le personnel de services soient présents et sollicités et que la personne ait les ressources internes pour y faire face.» (p. 117)