Liens entre l’augmentation de la scolarité des mères, les trajectoires d’adaptation psychosociale des enfants et les pratiques parentales

Liens entre l’augmentation de la scolarité des mères, les trajectoires d’adaptation psychosociale des enfants et les pratiques parentales

Liens entre l’augmentation de la scolarité des mères, les trajectoires d’adaptation psychosociale des enfants et les pratiques parentales

Liens entre l’augmentation de la scolarité des mères, les trajectoires d’adaptation psychosociale des enfants et les pratiques parentaless

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Référence bibliographique [20765]

Mousseau, Manon. 2018. «Liens entre l’augmentation de la scolarité des mères, les trajectoires d’adaptation psychosociale des enfants et les pratiques parentales». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le but de cette recherche est de documenter l’association entre la scolarité maternelle, les indicateurs d’adaptation psychosociale des enfants et les pratiques parentales.» (p. ix)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Pour cette recherche, les «données de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ) ont été utilisées […].» (p. ix) Plus précisément, «un sous-échantillon de mères québécoises n’ayant pas de diplôme d’études secondaires (DES) à la naissance de leur enfant a été sélectionné. [L]’échantillon total comporte donc 294 mères [et leurs enfants], soit 13% de l’échantillon total de I’ÉLDEQ.» (p. 23)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats révèlent que les «mères qui retournaient compléter leur scolarité différaient des autres en ce sens qu’elles avaient un QI [quotient intellectuel] verbal plus élevé, avaient complété plus d’années primaires et secondaires avant l’abandon des études et provenaient d’un milieu socio-économique plus favorisé. Celles rapportant un plus faible soutien émotionnel de la part de leur conjoint étaient également plus susceptibles de retourner terminer leurs études. Ensuite, des analyses de trajectoires ont permis d’identifier trois groupes d’enfants présentant un niveau de comportements d’agressivité élevé, modéré, ou faible et deux groupes d’ enfants ayant des comportements d’anxiété élevé ou faible. Ces mêmes analyses ont aussi permis de déterminer deux groupes de mères rapportant un niveau de pratiques parentales coercitives élevé ou faible de même que deux groupes ayant des pratiques positives élevées ou faibles. L’augmentation de la scolarité maternelle n’a pas montré d’association avec les différentes trajectoires. […] De plus, les résultats n’ont pas montré de différence en ce qui a trait au sexe de l’enfant, ceux-ci se retrouvant répartis de façon égale sur toutes les trajectoires sauf sur celle des pratiques parentales positives où le fait d’avoir une fille était associé à des pratiques positives plus élevées.» (p. ix)