Vivre avec un parent atteint d’un trouble de santé mentale majeur : effets, enjeux et perspectives
Vivre avec un parent atteint d’un trouble de santé mentale majeur : effets, enjeux et perspectives
Vivre avec un parent atteint d’un trouble de santé mentale majeur : effets, enjeux et perspectives
Vivre avec un parent atteint d’un trouble de santé mentale majeur : effets, enjeux et perspectivess
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Référence bibliographique [20760]
Lussier, Daphné. 2018. «Vivre avec un parent atteint d’un trouble de santé mentale majeur : effets, enjeux et perspectives». Mémoire maîtrise, Québec, Université Laval, École de travail social et de criminologie.
Intentions : «[L]a présente recherche a pour but d’explorer le vécu d’adultes ayant grandi avec un parent atteint d’un trouble de santé mentale majeur.» (p. iii)
Questions/Hypothèses : «[L]es questions de recherche sont les suivantes: […] Quels événements et points tournants ont influencé le parcours de vie de ces adultes? […] Comment les relations familiales et sociales évoluent-elles pour eux? […] Quelles distinctions dans leur vécu permettent de comprendre le fonctionnement global “allant bien” par rapport à celui “allant moins bien”?» (p. iii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon de la présente étude se compose de douze participants [7 femmes et 5 hommes] dont six appartenant au groupe jugé comme “allant bien” et six autres appartenant au groupe jugé comme “allant moins bien” […].» (p. 24) «L’échantillon a été réalisé à partir d’une banque de données de participants déjà constituée dans l’étude de cohorte de familles multigénérationnelles de l’Est du Québec, dirigée par Dr Michel Maziade, du Centre de recherche CERVO (anciennement le Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec).» (p. 18)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
L’analyse des résultats montre que l’un «des événements qui revient fréquemment dans la vie familiale des participants à cette étude est la séparation des parents.» (p. 65) Un deuxième événement «vécu par tous les participants est l’hospitalisation en psychiatrie du parent […].» (p. 66) Également, dans cette étude, «il est question de la transition précoce vers l’âge adulte que certains participants ont eu à vivre en raison de leur situation familiale particulière. […] Certains participants iront même jusqu’à nommer le rôle inversé qu’ils jouaient: ils deviennent le parent.» (p. 67) Les participants ont également mentionné que «le point tournant que représente souvent la prise de conscience du trouble de santé mentale de son parent marque une rupture dans la relation parent-enfant.» (p. 71) Toutefois, «malgré l’ambivalence amour/haine parfois présente, les participants semblent apprécier leur contact avec leur parent atteint.» (p. 70) Concernant les relations avec les autres membres de la famille, les résultats révèlent que «la relation avec l’autre parent peut agir comme facteur de protection, mais aussi comme facteur de risque. [En] ce qui concerne la relation avec la fratrie, le même patron est observé: elle peut être soit protectrice, soit nuisible à l’épanouissement du participant. […] Finalement, une relation qui semble bénéfique pour les participants est celle des grands-parents. [Ceux-ci] représentent des adultes de confiance.» (p. 71)