Le sentiment de culpabilité propre au conflit travail-famille : ressourçant pour les enfants et épuisant pour les parents?

Le sentiment de culpabilité propre au conflit travail-famille : ressourçant pour les enfants et épuisant pour les parents?

Le sentiment de culpabilité propre au conflit travail-famille : ressourçant pour les enfants et épuisant pour les parents?

Le sentiment de culpabilité propre au conflit travail-famille : ressourçant pour les enfants et épuisant pour les parents?s

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Référence bibliographique [20751]

Foucreault, Annie. 2017. «Le sentiment de culpabilité propre au conflit travail-famille : ressourçant pour les enfants et épuisant pour les parents?». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par articles a pour objectif de «vérifier empiriquement un modèle intégrant les retombées tant positives que négatives de la culpabilité travail-famille sur les enfants et les parents et de rendre ainsi compte des deux côtés de la médaille propres à ce sentiment.» (p. 26) Le premier article tente de «vérifier si la culpabilité travail-famille peut contribuer à une augmentation du besoin de récupération des infirmières dans un contexte de conflit de tension TIF [travail-interférant-avec-la-famille].» (p. xiii) De son côté, le deuxième article «met en relief comment les conséquences associées à la culpabilité se déploient dans le temps.» (p. xviii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Pour le premier article, l’échantillon se compose des journaux de bord «complétés pendant dix jours par 143 infirmières ayant des enfants de 5 et 10 ans.» (p. xviii) L’échantillon du deuxième article est composé de 289 parents d’enfants âgés entre 5 et 10 ans.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats du premier article montrent que la culpabilité travail-famille «n’a pas montré d’effet bénéfique pour la relation parent-enfant, car les jours où les infirmières ont éprouvé des niveaux élevés de conflit de tension du travail-interférant-avec-la-famille (TIF) et de culpabilité travail-famille, elles ont rapporté avoir perçue [sic] effectuer une quantité moindre d’activités récréatives auprès de leurs enfants que les jours où elles ont ressenti peu de conflit de tension TIF et de culpabilité travail-famille. D’autre part, la culpabilité travail-famille a aussi entravé la réduction du besoin de récupération quotidien des infirmières.» (p. 35) Les résultats du deuxième article montrent quant à eux que «les conséquences de la culpabilité sont doublement négatives. Cette dernière n’atténue pas la relation négative entre le conflit de tension TIF et les activités récréatives. Les résultats soutiennent plutôt la présence d’une médiation modérée où le conflit de tension TIF diminue la quantité perçue des activités récréatives effectuées par les parents et où la culpabilité atténue la relation positive entre ces activités et la satisfaction de vie. Enfin, les résultats montrent que le soutien du conjoint constitue effectivement une ressource qui peut être utilisée par les parents afin de répondre efficacement aux demandes issues de la famille et ainsi favoriser leur satisfaction de vie.» (p. xviii-xix)