Soutenir les familles après un décès périnatal

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Soutenir les familles après un décès périnatals

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Référence bibliographique [20750]

de Montigny, Francine, Verdon, Chantal, Meunier, Sophie, Zeghiche, Sabrina, Lalande, Dominique et Williams-Plouffe, Marie-Christine. 2018. Soutenir les familles après un décès périnatal. Gatineau (Québec): Mémoire présenté au comité HUMA par le Centre d’études et de recherche en intervention familiale et la Chaire de recherche du Canada sur la santé psychosociale des familles.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire […] vise à dresser un portrait des services aux parents québécois, à caractériser l’expérience des parents lors d’un décès périnatal précoce ou tardif au plan de la santé mentale, conjugale, et professionnelle de même que des conséquences sur le développement des enfants, de sorte à proposer un ensemble de recommandations.» (résumé)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Ce mémoire s’appuie sur les résultats issus d’une programmation de recherche comprenant un ensemble de six études réalisées au Québec de 2010 à 2019 […].» (résumé)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Les données de l’étude révèlent qu’au Québec, «les parents vivant un décès périnatal précoce ou tardif ont recours de manière répétitive aux services sociaux et de santé après la fausse couche, et de manière accrue dans les mois qui suivent ainsi que lors de la grossesse suivante. Il s’ensuit des coûts pour le système de santé qui ne sont pas documentés. Parallèlement, les coûts sociaux et familiaux, en termes de conséquences psychologiques sur les enfants déjà présents dans la famille ainsi que sur les membres de la famille étendue (ex. les grands-parents) ne sont pas négligeables. On méconnait aussi les conséquences d’un tel événement sur les familles d’origines culturelles diverses ou récemment immigrées, qui composent déjà avec les stress de l’immigration. [De plus], bien que les coûts associés aux problèmes de santé mentale en milieu de travail soient documentés, la partie de ces coûts attribuable au deuil périnatal demeure méconnue.» (p. 3) En somme, bien que «la politique de périnatalité québécoise 2008-2018 énonce plusieurs recommandations en termes de sensibilisation accrue au deuil périnatal et de soutien à l’égard des familles, dans les faits, le soutien à moyen et long termes demeure peu structuré et organisé. Plus précisément, l’offre de services de santé et sociaux aux parents en deuil est fragmentée, inégale selon les régions, et peu souvent inclusive des pères.» (résumé)