Expériences de trauma lors de l’enfance et stress chronique chez des adultes avec et sans maladies cardiovasculaires
Expériences de trauma lors de l’enfance et stress chronique chez des adultes avec et sans maladies cardiovasculaires
Expériences de trauma lors de l’enfance et stress chronique chez des adultes avec et sans maladies cardiovasculaires
Expériences de trauma lors de l’enfance et stress chronique chez des adultes avec et sans maladies cardiovasculairess
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Référence bibliographique [20742]
Bossé, Stéphanie. 2018. «Expériences de trauma lors de l’enfance et stress chronique chez des adultes avec et sans maladies cardiovasculaires». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.
Intentions : Le premier objectif de cette thèse est d’examiner «les associations entre le trauma dans l’enfance et les niveaux de stress perçu lors des deux dernières années ainsi que les concentrations de cortisol mesurées dans les cheveux lors des trois derniers mois chez des adultes avec et sans maladies cardiovasculaires (MCV) […]. [Le deuxième objectif est de mesurer] l’impact du sexe, de l’âge et du statut coronarien sur les précédentes associations.» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Au total, 1124 participants (dont 707 hommes et 417 femmes) ont été recrutés pour cette étude. Les individus présentant des maladies cardiovasculaires proviennent de l’Institut de Cardiologie de Montréal. Les participants proviennent de la grande région de Montréal. «Un échantillon de 3 cm de cheveux a été prélevé auprès de 598 participants.» (p. i)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Les résultats «ont indiqué que les individus ayant vécu d’avantage d’abus ou de négligence lors de l’enfance ont rapporté des niveaux de stress depuis deux ans significativement plus élevés comparés aux personnes n’ayant pas vécu de telles expériences lors de l’enfance.» (p. 70) Précisément, les données révèlent que «chez les individus n’ayant pas vécu d’expériences traumatisantes à l’enfance, seulement 15,8% rapportent des niveaux de stress cliniquement élevés, tandis chez les individus ayant vécu des traumas lors de l’enfance, 29,1% atteignaient des seuils cliniques.» (p. 81) L’auteure soutient donc qu’il «est possible que ces individus aient grandi dans un environnement stressant, avec entre autres des sources limitées de support social […].» (p. 81) Elle souligne que différents «programmes de visites à domicile [pourraient] prévenir et réduire les effets adverses de la négligence et de mauvais traitements envers les enfants. [Ces programmes permettraient] l’implication entière de la famille, ainsi qu’un service plus personnalisé, toujours dans le but de réduire l’abus et la négligence et l’amélioration du fonctionnement familial […].» (p. 92)