Étude descriptive sur les crises de colère chez les enfants autistes d’âge préscolaire

Étude descriptive sur les crises de colère chez les enfants autistes d’âge préscolaire

Étude descriptive sur les crises de colère chez les enfants autistes d’âge préscolaire

Étude descriptive sur les crises de colère chez les enfants autistes d’âge préscolaires

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Référence bibliographique [20735]

Beauchamp-Châtel, Alexis. 2018. «Étude descriptive sur les crises de colère chez les enfants autistes d’âge préscolaire». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de médecine.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce mémoire compare «les crises d’enfants autistes à celles d’enfants ayant d’autres conditions pédopsychiatriques.» (p. i) «L’objectif principal [de cette étude] est de documenter le développement des crises […] et la corrélation entre la fréquence récente et divers facteurs démographiques et psychologiques […].» (p. 62)

Questions/Hypothèses :
«Les hypothèses avancées initialement étaient que les enfants autistes auraient des crises plus fréquentes et plus importantes, que les crises seraient également qualitativement différentes entre les deux groupes au niveau des déclencheurs […], des facteurs facilitateurs et des comportements pendant la crise […] et que les parents d’enfants autistes rapporteraient un impact plus élevé des crises sur le climat familial à la maison que les parents des enfants non autistes.» (p. 105)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de «48 enfants autistes et 47 enfants ayant diverses conditions pédopsychiatriques (la plupart un retard de langage), âgés de 2 à 5 ans […].» (p. i) Les enfants (75 garçons) ont été recrutés à Montréal.

Instruments :
- Questionnaire
- Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats montrent que le groupe autiste avait une fréquence plus élevée de crises sans déclencheur apparent et une plus grande proportion d’enfants ayant des crises semblant être déclenchées par des difficultés d’expression, faisant des demandes pendant les crises, recevant ce qu’ils demandent de leurs parents durant les crises. Aucune autre différence significative n’a été trouvée. La fréquence des crises était corrélée de manière significative et similaire dans les deux groupes à l’impact des crises à la maison. Ces résultats suggèrent que l’autisme ne favorise pas nécessairement les crises davantage que d’autres conditions pédopsychiatriques, que les crises ne sont pas un bon indicateur pour différencier les troubles pédopsychiatriques à l’âge préscolaire, mais que des difficultés de communication pourraient jouer un rôle dans les crises d’enfants autistes.» (p. i-ii) Suite à l’analyse des réponses parentales en contexte de crise, les «trois comportements les plus fréquemment rapportés pour l’ensemble de l’échantillon étaient de parler pour rassurer […], de le distraire […] et de le [gronder/chicaner. La] seule réponse parentale présente dans une proportion significativement plus élevée dans le groupe d’enfants autistes était de donner à l’enfant ce qu’il demande pendant la crise […]. Encore une fois, cette différence suggère une composante communicationnelle dans les crises des enfants autistes.» (p. 115-116)