« Je le voyais travailler comme un enfant chez son père » : minorité, droit civil et monétarisation de l’adolescence dans les campagnes du Québec, 1850-1900

« Je le voyais travailler comme un enfant chez son père » : minorité, droit civil et monétarisation de l’adolescence dans les campagnes du Québec, 1850-1900

« Je le voyais travailler comme un enfant chez son père » : minorité, droit civil et monétarisation de l’adolescence dans les campagnes du Québec, 1850-1900

« Je le voyais travailler comme un enfant chez son père » : minorité, droit civil et monétarisation de l’adolescence dans les campagnes du Québec, 1850-1900s

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Référence bibliographique [20714]

Nootens, Thierry. 2018. «« Je le voyais travailler comme un enfant chez son père » : minorité, droit civil et monétarisation de l’adolescence dans les campagnes du Québec, 1850-1900 ». Enfances, Familles, Générations, no 30, p. 1-22.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteur examine le droit civil concernant le patrimoine familial de mineurs orphelins dans les campagnes québécoises de la seconde moitié du XIXe siècle.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Dans le cadre de cette recherche, l’auteur utilise trois cas de litiges qui proviennent des «archives de la Cour supérieure pour le district de Trois-Rivières [...].» (p. 2)

Type de traitement des données :
Réflexion critique
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’auteur [met] en lumière deux phénomènes. Le premier est l’effet des décès précoces sur les liens de droit qui structuraient les lignées, en particulier les choix faits au moyen des contrats de mariage et des testaments. Le second est la manière dont les populations se représentaient le coût des adolescents et la valeur de leur apport à l’économie domestique, données débattues lors de poursuites en reddition de comptes de tutelle.» (p. 21) En ce sens, les résultats montrent qu’un «décès précoce pouvait bouleverser profondément les arrangements juridiques et financiers pris par les familles afin de prévoir l’avenir tant bien que mal. Aussi, les contestations relatives à la manière dont les biens et la personne de mineurs ont été pris en charge impliquaient de monétariser enfants et adolescents, comme les parties étaient amenées à débattre, de concert, des frais de leur entretien et de la valeur de leur contribution à l’économie domestique. Les témoins convoqués de part et d’autre avaient bien du mal à chiffrer ces prestations intrafamiliales, comme elles relevaient de l’ordre naturel des choses.» (p. 21)