Narrativité et pratiques d’intégration des immigrants en région : les jeux de langage de l’intervention

Narrativité et pratiques d’intégration des immigrants en région : les jeux de langage de l’intervention

Narrativité et pratiques d’intégration des immigrants en région : les jeux de langage de l’intervention

Narrativité et pratiques d’intégration des immigrants en région : les jeux de langage de l’interventions

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Référence bibliographique [20707]

St-Denis, Mélissa. 2018. «Narrativité et pratiques d’intégration des immigrants en région : les jeux de langage de l’intervention». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche s’intéresse aux pratiques d’intégration qui ont cours en intervention auprès d’immigrants en région […]. Elle interroge les différents sens que revêt le concept d’intégration dans les récits de pratique des intervenants.» (p. ix)

Questions/Hypothèses :
La recherche vise à répondre à cette question: «[c]omment les intervenants en intégration utilisent et s’opposent aux différents narratifs qui traversent leur pratique?» (p. 31)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de sept intervenants, dont deux hommes et cinq femmes.» (p. 56) Ceux-ci habitent et travaillent dans la Couronne Nord de Montréal.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Deux narratifs porteurs d’une vision complémentaire de l’intégration ont émergé de l’analyse, soit celui de l’intégration et celui de l’acculturation. Le narratif de l’intégration fait référence à une vision de l’autonomie fonctionnelle issue du narratif biomédical et celui de l’économie néoclassique. Le narratif de l’acculturation mobilise les narratifs de service issus de la psychologie et de la sociologie de même que des narratifs alternatifs tels l’approche spirituelle et écologique. Dans ce narratif, l’intégration est vue en termes d’autonomie interdépendante.» (p. ix) «Quelques intervenants ont également mentionné qu’un […] facteur important de l’intégration est le fait d’avoir des enfants [...]. En effet, pour plusieurs immigrants, le projet migratoire est directement lié au désir d’améliorer ses conditions d’existence pour le bien des enfants. Une fois arrivés en terre d’accueil, les enfants font office d’éponges qui s’imprègnent des caractéristiques culturelles des parents et de la société locale et ils peuvent faire la liaison avec les parents.» (p. 64) Par ailleurs, en «cours de suivi, les intervenants doivent parfois faire de la défense de droits des immigrants, que cela soit en lien avec des institutions, avec des partenaires tels que des propriétaires d’immeubles ou lors de situations de violence conjugale ou de conflits familiaux. L’une des façons préconisées par les intervenants pour gérer ces situations litigieuses est la médiation.» (p. 82)