L’évaluation en contexte interculturel: les processus de prise de décision des professionnelles des services de la protection de la jeunesse

L’évaluation en contexte interculturel: les processus de prise de décision des professionnelles des services de la protection de la jeunesse

L’évaluation en contexte interculturel: les processus de prise de décision des professionnelles des services de la protection de la jeunesse

L’évaluation en contexte interculturel: les processus de prise de décision des professionnelles des services de la protection de la jeunesses

| Ajouter

Référence bibliographique [20704]

Robichaud, Marie-Joëlle. 2018. «L’évaluation en contexte interculturel: les processus de prise de décision des professionnelles des services de la protection de la jeunesse». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, École de travail social.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le projet vise à comprendre comment les professionnelles en protection de la jeunesse prennent leurs décisions lors de l’évaluation des situations de maltraitance, plus particulièrement lorsque ces dernières impliquent des familles racisées.» (p. 16)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 18 professionnels associés «aux équipes d’évaluation dans deux centres de protection de la jeunesse de la région métropolitaine [de Montréal].» (p. i)

Instruments :
- Guide d’entretien semi-directif
- Guide d’entretien de groupe

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats de la thèse ont mis en évidence la non-linéarité et l’interaction des facteurs qui influencent les processus de prise de décision en contexte interculturel. Face à ces multiples et mouvantes sources d’influence, les professionnelles ont démontré leur agentivité à travers des couleurs de pratique distinctes d’une intervenante à l’autre, mais aussi d’un contexte d’évaluation à l’autre. Les facteurs qui relèvent des familles, notamment leurs attitudes de collaboration ou de résistance, les formes de maltraitance mises en cause, leur connaissance de la LPJ [loi sur la protection de la jeunesse] et leur adhésion à ses principes ainsi que l’écart entre certaines de leurs valeurs par rapport à celles des professionnelles, se sont révélés déterminants pour les processus de prise de décision.» (p. 183) En outre, deux «obstacles concrets ont fréquemment été identifiés pour expliquer le temps supplémentaire requis pour ce type d’évaluation, soit la barrière de la langue et le manque de connaissance des services de la protection de la jeunesse chez les familles. Ainsi, le travail d’évaluation en contexte interculturel ne peut s’amorcer qu’avec la mise en place de ressources pour permettre la communication telles que des interprètes culturels ou des aidantes naturelles ou, de manière plus large, par le partage d’informations sur la LPJ, les droits des enfants et des familles ainsi que le fonctionnement des institutions au Québec.» (p. 97)