Sur les traces de l’intersectionnalité : l’intervention avec les femmes immigrantes et racisées dans les centres de femmes

Sur les traces de l’intersectionnalité : l’intervention avec les femmes immigrantes et racisées dans les centres de femmes

Sur les traces de l’intersectionnalité : l’intervention avec les femmes immigrantes et racisées dans les centres de femmes

Sur les traces de l’intersectionnalité : l’intervention avec les femmes immigrantes et racisées dans les centres de femmess

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Référence bibliographique [20700]

Le Gresley, Sarah-Maude. 2018. «Sur les traces de l’intersectionnalité : l’intervention avec les femmes immigrantes et racisées dans les centres de femmes». Mémorie de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette étude analyse l’application de l’intersectionnalité dans les centres de femmes. Elle vise plus particulièrement à repérer les dimensions de l’intersectionnalité en intervention et à rendre compte de la pertinence et les contraintes de l’utilisation de cette approche d’intervention avec des femmes immigrantes et racisées.» (p. 22)

Questions/Hypothèses :
La recherche tente de répondre à la question suivante: «[c]omment l’intersectionnalité est-elle intégrée en intervention avec les femmes immigrantes et racisées dans les centres des femmes?» (p. 33)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de «sept (7) intervenantes issues de centres de femmes de l’agglomération de Montréal.» (p. 3)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats montrent que la pratique de l’intersectionnalité «offre une nouvelle compréhension des situations des femmes immigrantes et qu’elle permet de mieux composer avec les différences et les complexités des identités de celles-ci. On constate que sont mises en œuvre des stratégies en émergence dans les centres pour valoriser et légitimer le vécu des femmes racisées, lutter contre les préjugés et réfléchir à la posture sociale de l’intervenante. Or, on observe que des défis persistent dans l’intégration de l’approche intersectionnelle face à certaines problématiques spécifiques dans les processus d’intervention. L’on remarque que se détourner de l’attention de la domination du conjoint en violence conjugale n’est pas évident.» (p. xi) Toutefois, les résultats laissent croire à «une tendance générale à valoriser un seul modèle d’intervention pour accompagner une femme victime de violence conjugale [bien que le] discours dominant, qui prévaut dans l’évaluation du contexte dans lequel la violence conjugale sévit, demeure ambigu. [Ainsi, pour] ce qui est des actions à poser pour contrer la violence conjugale, les intervenantes sont catégoriques à ce sujet: elles doivent viser à guider la femme vers la rupture. En effet, dans la plupart des stratégies utilisées, il s’agissait de mener les femmes vers une prise de conscience du rapport de domination du conjoint sur leur vie.» (p. 93)