1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif général de [cette thèse par articles] est de documenter l’existence d’un lien entre l’ajustement conjugal et la dépression chez les ainés.» (p. ix) «Le premier article de thèse [vise] à recenser les études publiées qui se sont attardées au lien entre la qualité de la relation conjugale et la dépression chez les adultes de tous âges ainsi que chez les ainés.» (p. 125) «Le second article [a] d’abord comme objectif de mesurer le lien transversal entre l’ajustement conjugal et la dépression majeure ou mineure chez les ainés. Ensuite, l’étude [vise] à déceler les liens longitudinaux entre ces variables.» (p. 133)

Questions/Hypothèses :
Dans le second article, «les hypothèses suivantes ont été formulées: l’ajustement conjugal et la dépression sont significativement associés de façon transversale. L’association longitudinale est bidirectionnelle.» (p. ix)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«La recension [du premier article] a été effectuée par mots-clés sur les bases de données PsycNet et PUBMED/MedLine et en consultant les listes de références des notices retenues. En ce qui a trait à l’article empirique, l’échantillon a été composé de 847 participants mariés de l’Étude sur la Santé des Ainés (ÉSA). […] L’ÉSA est une étude épidémiologique longitudinale conduite auprès de personnes âgées de 65 ans et plus lors du premier temps de mesure, qui parlent et comprennent le français et qui habitent dans la communauté au Québec.» (p. ix)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

The results in the first article show «that there is a well-established cross-sectional association between depression and marital quality in the general adult population, with higher depressive symptoms or presence of major depressive episode associated with lower marital quality.» (p. 76) Dans ce même ordre d’idées, les résultats du second article «confirment la première hypothèse: il existe un lien transversal significatif entre l’ajustement conjugal et la dépression. Ce résultat vient appuyer les écrits scientifiques autant chez les personnes plus jeunes que chez les ainés. Par contre, contrairement à la deuxième hypothèse qui postulait une relation longitudinale bidirectionnelle, l’ajustement conjugal initial prédit la dépression subséquente, mais à l’inverse la dépression n’a pas d’impact sur l’ajustement conjugal ultérieur. Ces résultats suggèrent que la relation entre ces variables est donc unidirectionnelle.» (p. 133)