Impacts de l’apparentement biologique et de la consanguinité maternelle sur la mortalité pré-reproductive dans une population humaine endogame

Impacts de l’apparentement biologique et de la consanguinité maternelle sur la mortalité pré-reproductive dans une population humaine endogame

Impacts de l’apparentement biologique et de la consanguinité maternelle sur la mortalité pré-reproductive dans une population humaine endogame

Impacts de l’apparentement biologique et de la consanguinité maternelle sur la mortalité pré-reproductive dans une population humaine endogames

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Référence bibliographique [20686]

Brochu, Anne-Claude. 2018. «Impacts de l’apparentement biologique et de la consanguinité maternelle sur la mortalité pré-reproductive dans une population humaine endogame». Maîtrise en biologie, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département des sciences biologiques.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce mémoire étudie «les impacts de l’apparentement biologique des parents et de la consanguinité maternelle sur la mortalité pré-reproductive de la progéniture à l’IAC [l’Isle-aux-Coudres.]» (p. 4) Elle vise ainsi à «déterminer en quoi la structure génétique de la population pouvait affecter positivement ou négativement la survie de l’enfant […].» (p. 63)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Pour cette étude, 573 couples mariés à l’Isle-aux-Coudres entre 1800 et 1940 et repérés dans le Registre de population ont été retenus. Ce registre «comprend 8378 individus et 2001 unions identifiables à travers le jumelage de 6743 baptêmes, 1393 mariages célébrés à l’île et 2487 sépultures.» (p. 21) Les couples ont été sélectionnés «en vertu de leur histoire féconde [afin] de vérifier la pertinence et l’étendue de ceux-ci sur les résultats subséquents.» (p. 23)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


L’analyse des résultats «a permis de conclure que l’apparentement des parents est néfaste pour la survie de l’enfant. En d’autres termes, des conjoints apparentés engendrent des enfants consanguins et cette consanguinité altère à tout coup la survie de ces derniers en augmentant la probabilité de mourir.» (p. 63) «Plusieurs facteurs peuvent influencer le niveau de consanguinité et la fréquence des événements consanguins. Parmi ceux-ci, on compte la taille de la population et l’isolement de [celle-ci. Ainsi, au] fil des générations successives de mariages entre individus apparentés, les facteurs d’homogénéisation s’accroissent au sein de petites [populations. Un] autre facteur susceptible d’affecter le niveau de consanguinité et le système d’accouplement est l’apparentement entre les conjoints. […] Aussi, plusieurs études ont traité de l’apparentement biologique des couples et du principe de consanguinité chez la descendance de ces couples pouvant avoir des effets indésirables sur leur fécondité […], sur la mortalité infantile et pré-reproductive, sur la survie de la progéniture subséquente et sur l’apparition de maladies à caractères récessifs délétères ou nocifs causés par l’homozygotie […].» (p. 9-10) Par contre, les auteurs mentionnent que «la consanguinité a eu des effets positifs durables dans la population de l’lAC au 18e siècle.» (p. 64)