Regard sur la justice sociale à travers la situation des mères qui ont un enfant placé par les services de protection de l’enfance

Regard sur la justice sociale à travers la situation des mères qui ont un enfant placé par les services de protection de l’enfance

Regard sur la justice sociale à travers la situation des mères qui ont un enfant placé par les services de protection de l’enfance

Regard sur la justice sociale à travers la situation des mères qui ont un enfant placé par les services de protection de l’enfances

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Référence bibliographique [20676]

Noël, Julie. 2018. «Regard sur la justice sociale à travers la situation des mères qui ont un enfant placé par les services de protection de l’enfance ». Revue canadienne de service social / Canadian Social Work Review, vol. 35, no 2, p. 103-120.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article s’inscrit dans le cadre d’un projet de thèse de doctorat en service social s’intéressant au processus freinant ou favorisant la reconnaissance sociale des mères dont l’enfant est placé jusqu’à sa majorité par les services de la protection de la jeunesse.» (p. 104)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


L’analyse montre que peu «de connaissances portent sur les relations qu’entretiennent les mères biologiques après le placement. […] On sait, entre autres, que sur le plan affectif, les contacts avec leurs enfants sont limités et que certaines vivent le rejet de leurs proches […]. Sur le plan juridique et sur celui de la distribution inique, on constate que leurs droits parentaux sont limités et que les problèmes financiers peuvent complexifier le maintien des contacts avec leur enfant […] et peuvent entraîner des répercussions sur leur capacité à se loger […]. Les études montrent qu’un grand nombre de familles suivies par la Direction de la protection de la jeunesse au Québec présentent des difficultés économiques. […] De plus, 50% des familles étaient monoparentales et 39% de ces familles avaient des revenus nets inférieurs à moins de 15 000$ […]. Même si les difficultés économiques sont connues, cette dimension semble sous-estimée, voire occultée lorsque les intervenants de la protection de l’enfance identifient les causes menant à leur intervention […].» (p. 115-116) Ainsi, pour soutenir les familles, le Québec offre l’initiative Action intersectorielle pour le développement des enfants et leur sécurité (AIDES) qui «a la particularité d’offrir une réponse adaptée aux besoins des enfants en situation de négligence en travaillant de pair avec les parents et les autres organisations de la communauté qui œuvrent auprès des enfants et de leur famille.» (p. 112-113)